Le manque remarquable de ces lieux dits de loisirs et de distraction dont souffre Mascara se fait sentir plus en période caniculaire. L'ancienne piscine municipale située sur la route de Selatena est mise en adjudication pour activer en période estivale mais seule la buvette est exploitée puisque les bassins ne peuvent être remplis pour la baignade faute d'eau. « Faute de sites de loisirs et d'attractions à Mascara, des parents font la promesse à leurs enfants de les amener aux parcs d'attractions d'Oran ou de Mostaganem s'ils obtiennent de bons résultats scolaires », telle est la réponse d'un citoyen de Mascara interrogé au sujet de l'absence de lieux de loisirs. Cette situation est l'une des plus importantes préoccupations évoquées par des personnes de tous âges qui, durant le week-end, les vacances, et même après les heures de travail, se retrouvent confrontés à un vide difficile à combler. Le manque remarquable de ces lieux dits de loisirs et de distraction dont souffre Mascara se fait sentir plus en période caniculaire. En effet, au chef-lieu, on enregistre deux salles de cinéma, deux piscines, un théâtre régional et autres auberges des jeunes. Bien qu'elles soient censées abriter des activités de loisirs, ces infrastructures ne profitent à rien car elles sont fermées au public à longueur d'année comme c'est le cas des deux salles de cinéma l'ex-Colisée (Essaâda) et l'ex-Vox (El-Feth). Des sites à l'abandon La première n'est plus qu'une bâtisse sans âme, alors que la seconde n'est utilisée que ponctuellement à l'occasion de la tenue des meetings. Quant au théâtre régional, il demeure clos depuis plusieurs années. La situation des deux piscines dont dispose la ville est d'ailleurs comparable. L'ancienne piscine municipale située sur la route de Selatena est mise en adjudication pour activer en période estivale mais seule la buvette est exploitée puisque les bassins ne peuvent être remplis pour la baignade faute d'eau. Celle qui se trouve au cœur du jardin Pasteur est abandonnée en raison de la dégradation des bassins et des fuites d'eau. Durant la nuit, cet ancien site de loisirs se transforme en un lieu de distraction pour les délinquants. Le même cas se pose pour l'auberge des jeunes de Mascara dont l'inactivité suscite les interrogations des jeunes. Devant cette situation, le seul refuge demeure les centaines de cafés qui poussent comme des champignons et qui affichent complet à longueur de journée. Les visites des saints et des marabouts sont, par ailleurs, le seul refuge pour les femmes. Pour les « Ouled Bled », Mascara n'est qu'une ville-dortoir.