Le complexe Palmarium de Sidi M'cid sera ouvert aux familles constantinoises au mois de juillet prochain, si l'on en croit les déclarations de Saïd Zehara, chargé des affaires culturelles à l'APC de Constantine, lors de l'émission radiophonique Forum. Le site, qui a vu l'émergence de champions mondiaux en natation et considéré comme un des lieux mythiques de la ville, a été délaissé durant de longues années, et de ce fait a subi de sérieuses dégradations dues au laisser-aller et à la négligence de l'ancien locataire du complexe. Une année après la mise en adjudication du site au profit d'un exploitant privé, les travaux de réhabilitation n'ont pas été encore achevés. Selon Saïd Zehara, seuls les petits bassins seront exploités durant l'été, le bassin olympique devant nécessiter des travaux beaucoup plus importants au même titre que l'hôtel et le restaurant. « L'APC, qui a dépensé 1,2 millions de dinars pour l'acquisition d'une nouvelle pompe pour le complexe, a pris en charge les travaux de réhabilitation en accord avec le nouveau gérant », a assuré l'invité de l'émission. Le problème crucial concernant la piscine de Sidi M'cid demeure l'alimentation en eau potable dans une région qui en souffre depuis quelques années déjà. Plusieurs démarches ont été engagées par les responsables de l'APC auprès des services de la direction de l'hydraulique et ceux de la SEACO pour assurer l'alimentation des bassins en eau. Il faut surtout éviter les erreurs commises par le passé, ayant mené à la fermeture des bassins en raison de la qualité douteuse de l'eau. Selon les clauses du cahier des charges, le nouveau locataire du complexe est tenu d'assurer, outre l'assainissement des environs et le dégagement des ordures, l'entretien rigoureux des bassins. La réouverture de ces derniers, après des années de disette, sera la bouffée d'oxygène tant attendue par les Constantinois, dans une ville qui manque terriblement de lieux de distraction et de détente durant la période estivale. L'opération sera également salutaire pour les jeunes chômeurs de la cité de Sidi M'cid, qui demeure parmi les plus délaissées de la commune.