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Hospitalisé à paris des suites d'une grave maladie
El Hachemi Guerrouabi Opéré à Paris
Publié dans El Watan le 07 - 02 - 2005

El Hachemi Guerrouabi hospitalisé à Paris depuis quelque temps déjà savait fort bien qu'il fallait s'armer de beaucoup de courage pour surmonter son mal. Il le fera durant longtemps et lorsqu'il fallait passer à table pour une opération à laquelle on n'y va pas de gaieté de cœur, El Hachemi a su faire face à son destin.
De l'hôpital Saint-Louis de Paris, en France, dans le Xe arrondissement, la nouvelle qui fait mal est partie pour faire le tour de l'Hexagone et atterrir en Algérie. Guerrouabi a été amputé d'une jambe, seule alternative pour faire cesser cette maladie qui « grimpait », qui ne fait pas de cadeau et qui se gère très mal. Difficile d'y croire, mais les faits sont têtus. El Hachemi, l'enfant terrible de la chanson chaâbie algérienne, le maître tout court, celui-là même qui a égayé des milliers de soirées, qui fut le témoin de plusieurs mariages, qui a donné des moments de joie à des millions de personnes, ne fera pas appel à El Harraz pour soigner sa maladie, car le mal était trop profond. Guerrouabi n'avait plus ses vingt ans, c'était El Barah. L'âge aidant, il savait que la table d'opération était inévitable. Donc, autant y aller, comme pour relever le défi. Un défi qui sera suivi par ses fans, par ses amis, les Algériens tout simplement. Et c'est ainsi que l'hôpital de Saint-Louis, à Paris, fut assailli de coups de téléphone. « Allô, Allô, c'est Kouba, Belcourt, El Madania, El Kasbah... » Le standard de l'hôpital parisien est saturé. Guerrouabi ne veut pas répondre, car il a besoin d'un temps d'évasion pour se refaire un moral et affronter de plus belle la vie, comme il sait si bien le faire. Tout le monde aura compris ce retrait volontaire. Tout le monde respecte cette volonté venant d'un gentleman qui a tout donné à la chanson. Né le 6 janvier 1938 à El Mouradia, El Hachemi grandit à Belcourt en s'adonnant à la musique, au théâtre et au football. Il jouait bien au ballon avec ses pieds ; il grattait bien le mandole avec ses doigts ; il savait fort bien occuper les planches du théâtre. Sa carrière débute par le football avec une licence avec la formation de La Redoute, mais quittera les stades pour se consacrer à la musique et tenter de faire comme El Anka, H'sissen, M'rizek et autres. Il a réussi son coup d'essai même si entre-temps il taquina quelques pièces, sketchs et même la comédie. C'était en fait juste une parenthèse, car El Hachemi s'était tracé une voie inéluctable qui le mènera aux cimes de la chanson chaâbie qu'il allait défendre bec et ongles face à l'invasion des chansons occidentales et orientales. Cette même chanson, il la défendra encore lorsqu'elle avait tendance à prendre du recul avec la venue d'une nouvelle génération plutôt « branchée » ailleurs. De son exil, Guerrouabi revient encore plus fort pour rappeler à tout un chacun que le chaâbi est toujours présent. Dès lors, plusieurs jeunes et moins jeunes se remettent à la musique originale à la grande joie de Guerrouabi qui, malgré son âge, ne cessait de multiplier les galas au pays et à travers le monde pour imposer un genre qui plaît énormément aux nostalgiques et qui fait la fierté de la relève. Guerrouabi est malade certes, mais il saura rebondir. Il l'a prouvé à plusieurs reprises. Allez El Hachemi, on t'attend pour Youm el djamaâ, c'est-à-dire bientôt.

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