Les pluies qui se sont abattues ont bloqué le réseau routier et provoqué l'isolement de deux villages, Ahrik et Mansourah, suite à la montée des eaux qui ont submergé les ponts menant aux deux villages. Il a fallu faire appel aux services de la Protection civile qui se sont aussitôt dépêchés sur les lieux. Le chauffeur de la pelleteuse de l'APC ne savait plus où donner de la tête tant les eaux tumultueuses se sont toutes retrouvées sur le CW251, gênant la circulation routière et menaçant de nombreuses habitations à travers de nombreux villages, tant en aval et qu'en amont du chemin de wilaya. Ce n'est que vers onze heures que les deux villages ont pu être débloqués. De l'autre côté, la route d'Azaghar a été coupée à la circulation, vendredi, suite au déferlement des eaux sur le pont de Boubhir, entièrement englouti sous un mètre d'eau. Le chef-lieu de la commune et des environs s'est également retrouvé embourbé de boue et de cailloux charriés par les crues qui, faute de rigoles et caniveaux, ont transformé les rues de la ville en oued. Dans la plupart des villages, les habitants, avec pelles et pioches, ont dû se prendre en charge entre voisins pour se prémunir de la montée des eaux qui menaçaient de leurs habitations. Il est à rappeler qu'à Bouzeguène, la plus petite pluie crée toujours la panique au sein de la population en raison de la défectuosité des caniveaux et de toutes les voies d'écoulement des eaux pluviales. Il y a certes un manque de civisme au sein de la population, mais les pouvoirs publics ont également leur part de responsabilité dans cette situation.