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L'attribution d'un marché soulève un tollé général
Emploi
Publié dans El Watan le 07 - 02 - 2005

Dans une correspondance transmise au wali d'Oran, Maghreb Hygiène (une entreprise employant 19 salariés) « s'interroge sur la passation d'un marché public accomplie récemment par l'actuelle direction locale de l'emploi. »
Dans la foulée, la coordination des micro-entreprises (organisation patronale locale) appuie ce document, reçu par les services de la wilaya le 29 janvier dernier, en considérant que « l'heure est au mécontentement tous azimuts affectant les chantiers d'embellissement de la ville rentrant dans le cadre du dispositif de l'emploi de jeunes intitulé TUP-HIMO (Travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre). » « A la direction de l'emploi, il y a du bizarre dans l'air », relèvent les entrepreneurs, à leur tête Mustapha Bribi, coordinateur des chefs des micro-entreprises. A partir d'un marché « presque tombé du ciel », commente ce dernier, « cette administration veut tuer dans l'œuf toute transparence et veut instaurer un système visant à faire main basse sur le dispositif TUP HIMO. » Les entrepreneurs ne décolèrent pas contre la nouvelle direction de l'emploi qu'ils accusent de tous les maux : « retards de payements, opacité dans la gestion, mépris et arrogance... » Bref, les griefs ne manquent pas. Maghreb Hygiène se dit être « une victime qui a vu un marché lui passer sous le nez. » Et son représentant, M. Benaïssa, de relater dans cette correspondance transmise au wali : « Lors de l'ouverture des plis portant sur le lot 74, il a été publiquement prononcé que mon entreprise, qui emploie 19 travailleurs, a soumissionné pour la somme de 1 190 000 dinars, un montant largement moins-disant que l'offre la plus proche émise par un autre soumissionnaire qui, lui, n'emploie que 17 ouvriers, ayant proposé 1 170 000 dinars. » Et M. Benaïssa d'expliquer : « Si on prend en compte la différence des deux ouvriers avec leurs salaires et leurs charges sociales (81 000 dinars sur trois mois), on s'aperçoit que notre offre est meilleure de 61 000 dinars. Pis encore, le marché a été attribué à une personne dont le nom n'a jamais été prononcé lors du dépouillement des offres. » Lancé en 1997, ce dispositif dit TUP-HIMO est financé par le Fonds social de développement. Les tâcherons privés soumissionnent pour la réalisation de petits lots et emploient une dizaine d'ouvriers durant au moins trois mois. L'Agence de développement social exécute les projets en ciblant la création de l'équivalent de 100 000 emplois par an à l'échelle nationale.
Un dispositif et des remous
Les routes, les forêts, l'agriculture, l'hydraulique et l'entretien du patrimoine immobilier urbain sont ciblés par ce dispositif dont la gestion implique, de fait, les ministères de l'Aménagement du Territoire, de l'Agriculture, de l'Intérieur, du Travail et de la Protection sociale et celui de la Formation professionnelle, aux côtés de l'Agence de développement social (ADS) qui gère et contrôle les projets. Cette dernière s'appuie sur un réseau de sept antennes régionales, à l'image de celle de Mostaganem dont dépend Oran. L'agence gère cinq programmes sociaux avec un budget annuel moyen de près de 30 milliards de dinars. Elle s'appuie localement sur les directions d'action sociale (DAS), les directions de l'emploi, les APC et les directions locales des ministères cités. Le directeur de l'emploi agit pour le compte de l'ADS. Il est chargé de prospecter les offres auprès des entreprises. Il préside les commissions de passation des marchés, contrôle, avec les services techniques, l'exécution des projets et procède au paiement des travaux qui sont techniquement réceptionnés sous la responsabilité des services de wilaya des ministères concernés. Les entrepreneurs trouvent, quant à eux, que « la multiplicité des intervenants à différents niveaux fait que les procédures se passent plutôt très mal. » « Les circuits de paiement sont longs », estiment ces derniers pour qui « ce dispositif provoque de plus en plus de mécontentement. » Si nos tentatives de joindre le directeur local de l'emploi ont été vaines, « le retard enregistré dans les décaissements s'explique par les difficultés rencontrées auprès des agences bancaires par les DEJ, pour obtenir les justificatifs, à l'instar de l'historique du compte dûment visé », justifie, pour sa part, une source proche de la direction de l'emploi. « Le fonctionnement des circuits de paiement a été également perturbé », ajoute notre source, « du fait de l'insuffisance des moyens logistiques des DEJ qui, une fois les situations présentées par les tâcherons payées, ne fournissaient pas à temps tous les justificatifs comptables nécessaires pour la réalimentation des comptes bancaires locaux par l'ADS. » Une explication qu'un tâcheron réfutera catégoriquement :« Non. Les contraintes persistent en dépit de l'affectation aux DEJ de moyens de fonctionnement indispensables (équipements bureautiques) financés sur le poste « frais de gestion » du dispositif TUP-HIMO. » « La convention stipule que le paiement doit être effectué dans les 36 heures qui suit la fin des travaux ; force est de constater que, 36 jours après avoir achevé nos prestations, nous n'avons eu aucun sou », soutient M. Bribi qui assure les travaux d'embellissement de trois lots. « Une exacerbation, affirme-t-il, qui constitue pour nous un motif de plus pour organiser un point de presse prévu cette semaine. »


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