Des travaux de confortement, avec mur de soutènement, sont en cours d'achèvement. En effet, suite à l'effondrement de l'ancien mur d'appui, vestige de l'ancien immeuble Timsiline, démoli il y a peu, la menace d'écroulement de la chaussée et du bâtiment y attenant, devenait inévitable. Les fissures dans le bitume sont, par ailleurs, des indices qui ne trompent pas, quant au mouvement subi par le sol. Si par un heureux hasard, personne ne se trouvait aux alentours, au moment de la chute des pierres, en revanche, des dégâts matériels importants ont été causés par des blocs, à deux véhicules en stationnement. Pour parer au plus pressé, la wilaya de Tizi Ouzou, a réagi, en chargeant une entreprise de la ville des genêts pour remédier, à la situation «dans l'urgence», comme nous l'a affirmé un responsable de chantier rencontré sur les lieux. Ce qui explique le choix d'un mur en préfabriqué qui a l'avantage d'être «léger et facile à poser», nous dit-on. Contrairement aux chantiers à durée indéterminée, auxquels les habitants sont habitués, celui-ci a mis moins d'un mois à voir le jour. Il ne reste plus que le remplissage en sable «tout-venant». En contrebas, du côté de la rue colonel Amirouche, une plate-forme a été dégagée . Elle pourrait être exploitée comme placette, en y installant des bancs, si rares à Michelet. Par ailleurs, la rue, large à cet endroit, peut permettre le stationnement de véhicules. Cependant, au lieu de servir à une quelconque utilité publique cette esplanade peut avoir une autre destination comme à chaque fois qu'une «poche d'aération» se dégage. Les squatteurs habituels, se portent déjà, candidats pour y installer (encore) des étals.