Les habitants de la cité Laâssifer et des rues environnantes à Sidi Mabrouk supérieur interpellent, par le biais de leur association de quartier, les autorités locales pour mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis l'affectation d'une ruelle au stationnement d'une dizaine de taxis desservant le centre-ville. L'espace prévu pour accueillir ces taxis a été vite débordé par un nombre impressionnant de véhicules, dépassant aisément la cinquantaine entre clandestins et taxis réguliers, qui ont fini par accaparer une bonne partie du quartier, notamment la place située au carrefour des rues Zaouiche Amar, Louab Mohamed-Tahar et Delcourt Messaoud, rendant la circulation automobile très difficile, et ce à longueur de journée. Le tumulte et les désagréments sont comptabilisés dès l'aube, jusqu'à des heures tardives de la nuit où se mêlent pollution sonore générée par les autoradios mis à fond les décibels par certains chauffeurs de taxis et propos obscènes fusant continuellement, en plus des rixes qui éclatent souvent entre conducteurs, portant ainsi atteinte à la quiétude des riverains. Ces derniers déclarent, entre autres, que des deniers publics ont été engagés il y a quelques années pour la réalisation d'une aire de stationnement mieux adaptée, sur un terrain situé à proximité de la salle Omnisports du plateau d'El Mansourah.