«Plusieurs organisations syndicales des secteurs pétrolier et gazier de nombreux pays ont pris part à cette réunion, notamment celles de Russie, France, Tunisie, Maroc, Sénégal, Mali ainsi que la Fédération arabe du pétrole», selon la même source, qui ne donne aucune indication du lieu où s'est tenue la réunion, à laquelle la presse n'a pas été conviée.Le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie (FNTPGC), affiliée à l'UGTA, Sid Ali Beldjerdi, a souligné que «la réunion va proposer des solutions durables et d'urgence pour trouver une sortie à la crise économique mondiale et préserver la pérennité des emplois», alors que le secrétaire général de l'OIEM, Alain Simon, a noté que le mouvement syndical doit être «attentif aux répercussions de cette crise sur les travailleurs», exhortant les organisations présentes «à réfléchir au rôle que doivent jouer les syndicats pour y faire face». La crise économique qui secoue actuellement le monde «est une crise prévisible du capitalisme», a estimé M. Simon, dénonçant «l'utilisation des fonds publics par les gouvernements pour le sauvetage des banques». Concernant l'augmentation prévue des salaires des travailleurs du secteur de l'énergie, M. Beldjerdi a indiqué que la FNTPGC s'était engagée dans un processus de négociation sectoriel, précisant que son organisation allait procéder à l'installation des groupes de travail chargés de la révision des conventions de branches qui régissent les salaires et les indemnités du secteur. Pour M. Beldjerdi, ce qui est sûr c'est qu'il y aura une augmentation qui va satisfaire l'ensemble des travailleurs. L'OIEM, dont le siège est à Paris, regroupe 89 organisations syndicales appartenant à 65 pays.