Comptant d'importantes potentialités naturelles et un relief très contrasté, la wilaya de Médéa recèle de multiples sites naturels et de paysages aussi attrayants que luxuriants pour leur variété et leur richesse. C'est dans le but de faire connaître la diversité du patrimoine naturel et archéologique local que la direction du tourisme et de l'artisanat de Médéa est en train de mettre la dernière touche à une opération dite « découvertes ». Ne voulant pas la confiner au seul profit des populations de la région, elle envisage de l'élargir aux enfants des autres wilayas, dépourvues de certains éléments naturels. C'est ainsi qu'une action de prise en charge de randonnées dans les zones enneigées et forestières sera proposée au cours des prochains jours. L'occasion aussi de faire connaître certains vestiges et monuments faisant partie du patrimoine archéologique et donc de la mémoire collective afin de mieux souligner la profondeur historique de la région qui a connu de multiples invasions. Pour M. Bengherbia, chef de service du tourisme, il s'agira de vulgariser la culture archéologique et touristique et de faire découvrir les nombreux sites naturel que la région du Titteri recèle. Pas moins de huit sites susceptibles de recevoir des projets de centres de repos, de traitement climatique et de loisir pour les familles ont déjà été identifiés. Situé à plus de 1000 m d'altitude, le mont de Tamezguida, fortement boisé et enserrant un lac naturel, est une zone luxuriante s'étendant sur plusieurs centaines d'hectares où poussent encore des cèdres centenaires. Parmi les autres sites qui sont retenus comme destinations dans le cadre des excursions, il est surtout fait état des vestiges de la ville romaine de Rapidum, située dans la partie est du territoire de la wilaya et près de l'agglomération de Djouad, ainsi que celui de la ville musulmane Achir à quelques kilomètres de Aïn Boucif.