Dans une déclaration rendue publique il y a une dizaine de jours et placardée dans les artères principales de la ville, la section FFS d'Aokas fustige la gestion du P/APC d'obédience RCD. Entamant son réquisitoire par le rappel du « sacrifice des élus FFS pour débloquer l'assemblée » qui « se heurte incroyablement à l'insouciance du maire quant à ses obligations de préserver en permanence les intérêts de la population », la structure locale du plus vieux parti d'opposition énumère les griefs contre le premier édile municipal. Il lui est notamment reproché de « se tenir au garde-à-vous devant l'administration et de tourner carrément le dos aux préoccupations des citoyens en fuyant constamment le siège de la mairie ; d'avoir fait siennes toutes les actions engagées ou en voie de l'être sur des plans sectoriels alors que les PCD dépassent à peine les 3 milliards de centimes ; d'être allé jusqu'à affirmer l'inscription d'un port de pêche, le lancement de la ZET … sans parler du choix de terrain d'une Sureté urbaine en place et lieu d'un stade de proximité appelé à être démoli ; d'avoir adopté la gestion par les enchères de la saison estivale … pour exclure l'aspect sociale par lequel doit être intégré un plus grand nombre de jeunes chômeurs ». La déclaration se termine par une mise en garde ferme du P/APC contre toute tentative de délivrance de permis de construire ainsi que d'autorisation de concessions du bord de mer contre lesquelles "la population n'a cessé de livrer bataille ». Notre déplacement au siège de l'APC pour de plus amples informations n'ont pas été fructueux. Le P/APC, étant visiblement débordé par les charges liées à la gestion de la saison estivale, nous a promis une prochaine entrevue pour répondre à ses détracteurs.