Dans un communiqué rendu public hier, le Conseil syndical de l'Etusa dénonce « le deux poids, deux mesures » affiché par les pouvoirs publics à l'égard de leur entreprise qui vit des moments difficiles de trésorerie. « Le Panaf a été l'occasion pour nous de nous améliorer. La décision a été prise de renforcer les lignes de nuit (plus de 20 bus supplémentaires) sans subvention », soulignent les rédacteurs du communiqué. Selon les syndicalistes, au moment où l'entreprise subit une crise financière difficile, elle se voie court-circuitée par les organisateurs du Festival panafricain en matière de prestation de services qu'elle pourrait offrir. « Des marchés juteux » ont été attribués, souligne-t-on, à des concurrents. Le syndicat pose la question du pourquoi de ce « deux poids, deux mesures ». Pour le Conseil syndical, le Panaf devrait être l'occasion qui offrirait les mêmes chances pour tous les prestataires de services tels que l'Etusa pour qu'elle puisse améliorer ses recettes.