Le Conseil syndical de l'Entreprise de transport urbain dans la capitale (Etusa) a pondu hier un communiqué dans lequel il n'a pas mâché ses mots à l'égard des pouvoirs publics contre ce qu'il appelle le “deux poids, deux mesures”, dont il estime que l'entreprise est victime à l'occasion du Panaf. Le syndicat relève notamment que “des marchés juteux ont été attribués aux concurrents privés”, pendant que l'Etusa a été sommée de renforcer ses dessertes nocturnes. Pour ce faire, le transporteur public a mis en service 20 autobus supplémentaires pour assurer le service de nuit. Tout cela sans qu'il y ait une contrepartie de la part des pouvoirs publics.