Vingt quatre autres personnes ont été victimes, ces dernières vingt quatre heures d'intoxications alimentaires collectives dans trois localités différentes de la Wilaya. Elles ont été admises en urgence dans les hôpitaux de la région où elles ont été placées sous surveillance médicale. Parmi les membres des trois familles touchées, figurent des femmes et des enfants qui seraient hors de danger. Les victimes ont consommé, dit-on, des produits alimentaires impropres à la consommation, tels que de la pâtisserie et du couscous lors de fêtes de mariage. Rappelons qu'un père de famille est décédé il y a quelques mois après avoir consommé de la pâtisserie avariée qui aurait été préparée dans des commerces non autorisés. Triste record Les enquêteurs tardent à livrer les conclusions de leurs investigations sur ce phénomène qui tend à prendre des proportions alarmantes. Ce qui est sûr, c'est que les auteurs des empoissonnements alimentaires n'ont jamais été inquiétés. Pis encore, ils continuent à sévir dans l'ombre comme si de rien n'était. Pourtant, la Wilaya détient le triste record en la matière puisqu'elle compte pas moins de 290 cas d'intoxications depuis le début de l'année. Selon les services du commerce, la responsabilité est partagée car il y a d'un côté, les consommateurs et familles qui ne respectent pas les conditions de préparation et de transport de denrées périssables et, de l'autre, des commerçants sans scrupules qui font fi de la loi en matière d'hygiène et de la qualité des produits commercialisés, surtout en cette période de forte chaleure propice à tous les dangers.