Le temps d'arrêt fixé pour les bus n'est jamais respecté. En l'absence de contrôle, les files se forment sur plusieurs dizaines de mètres. Passer en véhicule par les lieux devient un dur exercice de «gymnastique dans l'espace», surtout durant les heures de pointe. La sortie du pont d'El Kantara est un véritable goulot d'étranglement pour ceux qui désirent rejoindre le centre-ville ou la route de la Corniche, qui s'encombre de plus en plus avec le passage des camions de gros tonnage. De l'autre côté de l'avenue des Frères Zaâmouche, en allant vers le pont Sidi Rached, c'est le même constat, avec parfois le stationnement anarchique des bus desservant les communes de Hamma Bouziane, Didouche Mourad et Zighoud Youcef. Pour rappel, la station de Bab El Kantara a été ouverte dans des conditions particulières après la délocalisation des bus qui étaient abrités par l'ancienne station fermée pour les besoins de la construction du parking à étages, lequel a traîné pendant dix longues années. Créé à la hussarde au début de l'année 2000, le lieu demeure le parfait exemple de l'anarchie qui règne dans le secteur du transport. Cette station improvisée, ne répondant pas aux normes requises, connaîtra au fil des années un encombrement qui ne cesse de perturber la circulation avec le nombre sans cesse croissant des bus. Une situation qui se complique encore, surtout que les autorités de la ville n'ont pas pensé, durant ces dix ans, à une solution de rechange pour un lieu de stationnement qui devait être provisoire.