La décision portant dissolution de l'entreprise publique qui était spécialisée dans la commercialisation et la distribution des produits pharmaceutiques (DIGROMED) a fait réagir son ex. conseil syndical. Ce dernier a décidé d'organiser, très prochainement, une journée de protestation à Alger tout en observant actuellement un sit-in à l'intérieur du siège de l'ex. entreprise d'Oran non pas pour la décision de dissolution prise par l'assemblée générale extraordinaire de l'ex. conseil d'administration mais pour le retard dans le payement des indemnités de licenciement et le non paiement des quatre mois de salaires non perçus par les 160 travailleurs que comptaient les 2 unités d'Oran. La circulaire relative à la dissolution et dont a été destinataire l'ensemble des travailleurs stipulait « les personnels sont informés que la relation de travail cesse à compter de la date de dissolution de l'entreprise et concerne sans exception toutes les catégories de personnels (président directeur général, directeurs centraux, directeurs d'unités, cadres et travailleurs de toutes les structures et il va de soi que toutes les dispositions ont été prises en vue de procéder dans les plus brefs délais au versement des salaires non payés à ce jour ainsi qu'aux indemnités confortement à l'accord signé en date du 7 mai 2008 avec le partenaire social ». Dans leur réponse les travailleurs ont affirmé au liquidateur de l'entreprise par le biais de leur conseil syndical que la situation « grave » que vivent actuellement les travailleurs et leur famille est survenue suite à la mauvaise gestion du premier responsable de l'ex entreprise et ont exprimé, par cette même occasion, leur mécontentement et leur indignation suite à la dissolution anticipée de leur société. Selon des informations recueillies sur les lieux du sit-in, la société SAIDAL aurait exprimé le vœu de « récupérer » 50% de l'effectif et ces derniers devront toucher un mois de salaire pour chaque année de service en guise d'indemnité de licenciement avec un plafond ne dépassant pas les quinze années, selon notre source.