Elles vivent en parasites, s'éveillent pour une durée déterminée puis plongent à nouveau dans un sommeil profond, exception faite des associations sportives et celle de lutte contre l'analphabétisme, qui sont réellement actives. Celles qui ne sont pas prises au sérieux par les pouvoirs publics ont été gelées, c'est le cas de l'association Ighzar Amellal, créée en 1991 pour des activités liées à la culture et au tourisme. Elle a connu un seul renouvellement d'agrément, en 2002. Le dossier déposé pour reconduire ce dernier a disparu depuis 3 ans et aucune trace n'a été trouvée malgré les maintes réclamations effectuées au niveau des services concernés de la wilaya. Il est à signaler aussi, qu'à cause d'un problème d'association, la commune d'Arris n'a pas bénéficié des avantages du dispositif baptisé ONG créé dans le cadre d'une convention liant l'Algérie à l'Union européenne et qui vise globalement à renforcer l'action de l'agence de développement social (ADS) et du mouvement associatif. Probablement, le dossier de l'association relatif à ce dispositif a connu le même sort que celui d'Ighzar Amellal. La plupart des instances administratives gardent une certaine distance par rapport aux associations et ne s'en approchent qu'au moment des élections, de la répartition du couffin du Ramadhan ou lors de la commémoration des dates historiques.