Le Laboratoire national de contrôle de qualité de produits pharmaceutiques (LNCPP), dénommé depuis janvier dernier par l'OMS CECOMED, accueille, depuis hier, 14 cadres techniciens, chimistes et pharmaciens des laboratoires nationaux de contrôle de qualité de 7 pays africains, (le Mali, le Niger, le Burkina faso, le Bénin, le Togo, la Côte d'Ivoire, le Sénégal) membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), équivalent de l'UMA pour les pays du Maghreb, dans le but d'harmoniser le contrôle et la qualité des médicaments dans les pays africains. « C'est aussi l'opportunité de mettre au jour des techniques de contrôle et des connaissances déjà acquises, mais aussi de par l'enseignement des nouvelles techniques récemment élaborées sur des équipements de dernière génération », a souligné le Pr Mansouri, directeur général du LNCPP. Cette démarche entreprise par l'UEMOA/OMS/LNCPP a pour but, poursuit-il, non seulement de bannir les médicaments de mauvaise qualité du marché africain, mais aussi de lutter contre la contrefaçon des produits pharmaceutiques, les marchés parallèles et la malfaçon. Il rappelle que cette démarche n'est pas la première du genre, le LNCPP a déjà reçu 4 techniciens maliens en 2004, 3 techniciens nigériens en 2005, 4 techniciens du Burkina Faso en 2006, deux cadres mauritaniens en 2007 dans le cadre de la création et la mise en place du laboratoire de contrôle de qualité mauritanien, où une équipe de 4 cadres du LNCPP s'est rendue en Mauritanie, afin de former sur le terrain des cadres techniciens et de leur prodiguer des conseils avérés sur l'organisation des locaux et les bonnes pratiques de laboratoire. Cette équipe a eu le plaisir d'assister à l'inauguration du laboratoire.
