Travaux publics : Le secteur se dote de nouvelles infrastructures A l'instar des autres secteurs, celui des travaux publics a bénéficié de l'inscription de plusieurs opérations dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. L'on retient, au titre d'une opération centralisée, la sécurisation de 11 ouvrages des travaux publics et la protection des sites stratégiques de la wilaya. Ainsi, 18 km de routes sont appelées à être réhabilités, avec la réalisation de nouvelles infrastructures routières sur 15 km pour un coût de 150 milliards de dinars. Six ouvrages d'art pour un montant global de 140 milliards de dinars sont annoncés dans le même cadre, lequel prévoit des études pour huit infrastructures du même type pour une enveloppe de 125 MDA (millions). Dans le volet entretien, 338 MDA sont dégagés pour des travaux de revêtement et d'entretien des RN sur une distance de 29 km. L'on prévoit également un budget de 79 MDA pour la sécurité routière, et 496 MDA pour les entretiens courants et la construction de trois maisons cantonnières. L'aérodrome Ferhat Abbas bénéficiera, quant à lui, de travaux de renforcement pour un montant de 150 milliards de dinars. AEP à El Milia : Le calvaire au quotidien La liste des quartiers restés sans eau depuis des semaines est longue. Pire encore, elle ne cesse de s'allonger pour inscrire d'autres quartiers, épargnés jusque-là par cette dramatique pénurie du précieux liquide qui dure depuis plus de trois semaines. Victime des robinets à sec en pleine canicule, la population de la ville d'El Milia n'a plus qu'à prendre son mal en patience ou courir, comble de l'humiliation, jerricans en main, derrière les citernes dans l'espoir de se procurer quelques litres d'eau potable. Pour tout argument face à cette situation intenable, on avance toujours, du côté de l'ADE, les mêmes motifs: panne des pompes et passivité des responsables locaux et ceux des services de l'hydraulique. Ces responsables sont accusés de non-implication dans le problème. Sur le terrain, rien n'a été entrepris pour épargner à la population cette souffrance face aux coupures récurrentes d'eau. Autre signe dénotant la gravité de la situation: dans certains quartiers des femmes en sont arrivées aux mains en se disputant les citernes-, lesquelles s'arrachent, au fait, comme des petits pains-, pendant qu'au siège de l'ADE, les mêmes scènes de grogne et de colère sont quotidiennement reproduites par des citoyens excédés par tant de misère. Cela dit, pour s'abreuver, l'on consent à payer une citerne d'eau 1000 DA. C'est l'ultime recours pour le commun des habitants de cette ville, coincée pourtant entre deux barrages: Beni Haroun et Boussiaba. La mise en service d'un château d'eau récemment réalisé dans le but d'améliorer la distribution d'eau, n'a pu voir le jour pour des raisons inconnues. Les gros budgets débloqués pour la rénovation des réseaux d'AEP n'ont pu, quant à eux, venir à bout des déperditions du précieux liquide, qu'on constate à chaque coin de rue. Pendant ce temps, la population continue de subir les aléas d'une situation honteuse qui semble s'inscrire dans la durée.