Le Club hippique populaire de Mohammadia (CHPM) est une référence dans le monde équestre algérien au niveau régional. Outre le fait d'avoir enfanté des cavaliers de haute qualité, alimenté la sélection nationale et remporté des titres locaux et maghrébins, le CHPM traverse actuellement des moments difficiles. Il est devenu, malgré lui, un club SDF avec toutes les conséquences qu'induirait une telle situation défavorable sur l'existence du club, d'une part, et de ses chevaux, d'autre part. Genèse de l'affaire : suite à la décision d'expropriation pour utilité publique, pour les besoins de la construction de la grande mosquée d'Alger, le club en question a été « casé » temporairement au Caroubier. Une promesse a été donnée aux responsables du CHPM pour l'octroi d'un terrain du côté de Bordj El Kiffan. Depuis plus d'un an, rien n'a été cependant conclu. « Malgré la décision du wali délégué de mettre à notre disposition une assiette à Bordj El Kiffan, rien n'a été concrétisé sur le terrain. Cette situation contraignante dure depuis un an. Notre club souffre, et les retombées de cette situation se font de plus en plus sentir. Des membres du club s'en vont sans oublier les conséquences sur nos chevaux », dira le vice-président du club, Mustapha Belabed, qui n'a pas omis de rendre hommage à la Fédération équestre algérienne (FEA) qui tente de venir en aide au CHPM dans ces moments cruciaux. « Nous souhaitons que notre club soit rétabli dans ses droits afin qu'il puisse servir le sport équestre national », espère le secrétaire général, Chafik Rachedi.