La direction du Club sportif constantinois (CSC) a décidé d'épuiser toutes les voies légales pour faire valoir ses droits après avoir été rétablie par la justice dans le conflit qui l'opposait à la DJS de Constantine. Elle a entamé deux procédures à la fois. D'un côté, elle a saisi la FIFA qui a examiné ses doléances. La réponse du directeur des services juridiques, Marco Villiger, est la suivante : « Nous tenons à préciser que cette prétendue ingérence par l'organe étatique en question pourrait être considérée comme une violation de l'article 2 des statuts de la FIFA… Nous demandons à la FAF de garantir que les statuts de la FIFA soient à tout moment respectés et nous souhaitons qu'elle (la FAF) nous tienne informés de la suite qu'elle donnera à l'affaire susmentionnée. » D'un autre côté, la direction du CSC a décidé d'ester en justice le DJS de Constantine. Dans un communiqué transmis à la rédaction, elle informe l'ensemble des parties concernées qu'« après avoir épuisé tous les moyens de recours légaux auprès des autorités locales et nationale, et devant la pseudoneutralité de tous ces responsables, elle a décidé d'ester en justice monsieur le directeur de la jeunesse et des sports (DJS) pour complicité de faux et usage de faux et usurpation d'identité… ». La décision de la direction est motivée, précise le communiqué, « par le fait que monsieur le DJS ignore les décisions de la justice, le respect des lois nationales et internationales régissant le football ». Les rédacteurs du communiqué estiment que « les tribulations du DJS de la wilaya de Constantine risquent de porter préjudice au football national », conclut le communiqué.