Cette grande manifestation est l'initiative du bureau national de l'Alliance pour le renouveau estudiantin national (AREN), sous le haut patronage du ministre d'Etat Abdelaziz Belkhadem, représentant du président de la République. Plusieurs délégués et chefs de confréries, des professeurs, des étudiants et des adeptes de la Tarîqa, ont assisté à l'ouverture du colloque dont les travaux se dérouleront au centre universitaire d'El Oued. Le cheikh de la confrérie en question, sidi Mohamed-El Aïd Tidjani, docteur en physique des solides, ainsi que le secrétaire général de l'AREN, Ahmed Temamri, ont également participé à la première journée. L'absence totale de représentants des autorités de la wilaya et du P/APW a soulevé bien des interrogations. Les axes thématiques des conférences ont tourné autour de l'historique de la Tarîqa Tidjania. Les communications soumises à débat au cours des sessions scientifiques de ce colloque sont: «Les origines de la Tarîqa Tidjania», «Le rôle des hommes de la confrérie dans la résistance au colonialisme» et «Les efforts menés par les cheikhs de la Tarîqa dans la pensée islamique». Le cheikh de la confrérie Tidjania, Sidi Mohamed-El Aïd Tidjani, a parlé dans sa communication inaugurale de la révolution technologique et de la mondialisation, ainsi que des transformations sociales et économiques que le monde vit actuellement. Mais, a-t-il précisé, cette révolution technologique n'a rien fait pour lutter contre la pauvreté, la faim et les maladies dont souffrent les peuples. Selon lui, le problème est essentiellement dû à l'absence de valeurs humaines, qui constituent le fondement de la vie (l'amour, le pardon, la tolérance, la paix, la justice, etc.) Malheureusement, ces valeurs qui sous-tendent le soufisme deviennent des slogans creux, a ajouté le cheikh.