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Hommage à un anarchiste « bourgeois » et « passif »
Cinquante ans après la disparition de Boris Vian
Publié dans El Watan le 27 - 07 - 2009

Cinquante ans après la disparition de Boris Vian, le monde francophone a tenu à saluer la mémoire de cet artiste à la fois anarchiste bourgeois et passif. De Paris à Genève, de Bruxelles à Montréal, de nombreux hommages ont été rendus à celui qui fut l'interprète le plus complet de sa génération, mais aussi le plus prolixe.
Paris : De notre correspondant
Car malgré sa vie courte, Boris Vian a eu le temps d'écrire onze romans, quatre recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, des chroniques de jazz, mais a surtout composé pas moins de 500 chansons, dont beaucoup ont été interprétées par des artistes majeurs des années 50, 60 et même 70. Qui peut oublier les livres L'Ecume des jours, J'irai cracher sur vos tombes, ou encore les chansons Fais moi mal Johnny, Johnny, On n'est pas là pour se faire engueuler, Ses baisers me grisent, ou « Que tu es impatiente la mort. En Algérie, la chanson, la plus connue demeure Le Déserteur. Adaptée à la langue berbère d'abord par Ferhat dans les années 80 puis par feu Matoub Lounès, Le Déserteur est une composition qui dénonce les guerres qu'imposent les gouvernants à leurs peuples. Extraits : « Monsieur le Président, je vous écris une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez le temps… » Né en région parisienne en 1920, Boris Vian, ingénieur de formation, a débuté sa carrière artistique comme trompettiste dans les clubs de Jazz branchés de Saint-Germain-des-Prés (Quartier latin 6e arrondissement de Paris).
Fin jazzologue, sa vie artistique a été longuement influencée par les maîtres de cette musique noire américaine, comme Louis Amstrong, Miles Davis ou encore Dizzy Gillespie. Sa parfaite maîtrise lui ouvre les portes de deux prestigieuses maisons de disques de l'époque, Philips et Barclay, dans lesquelles il occupa le poste de directeur artistique durant neuf années. Oublié pendant presque un demi-siècle, Boris Vian est tiré de l'ombre grâce à la réédition d'une nouvelle compilation, regroupant cent chansons interprétées par des artistes français du moment, comme Carla-Bruni-Sarkozy, Olivia Ruiz, Emily Loiseau, le groupe Zebda, Jane Birkin, ancienne compagne de Gainsbourg ou encore Arielle Dombasle, épouse du philosophe Bernard Henry Lévy… Un concert majestueux a réuni en juin à Paris toutes ces stars, qui chacune a interprété une chanson de Vian.
Un moment de bonheur qui s'est prolongé avec la visite de la maison de l'artiste dans le 18e arrondissement de Paris, proche du Moulin rouge et de Pigalle. Celle-ci a eu lieu sous la direction de sa femme Ursula Vian Kubler, la seconde épouse de Boris Vian qui, depuis 1959, s'active pour faire connaître et promouvoir l'œuvre de son mari. Surprise. La demeure de l'artiste est restée telle qu'elle fut aménagée lorsqu'il y vivait. Rien n'a changé de place. Ni le bureau sur lequel étaient disposées des feuilles blanches, ni la machine à écrire vieille de plusieurs années, ni les rideaux ou encore moins la vaisselle. Le temps a marqué arrêt définitif. Boris vian avait comme voisin un autre monument de la poésie française, Jacques Prévert. Ils se partageaient la même terrasse. A la seule différence, l'appartement de Prévert n'a pas résisté aux transformations imposées par le temps qui passe. Pas celui de Vian….


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