Le public qui est venu en force au théâtre régional Azzedine Medjoubi, a pu ainsi savourer, le temps d'une soirée d'été, des morceaux musicaux de choix avec une pléiade d'artistes. Très à l'aise de se retrouver sur scène et de participer à un hommage au maître incontesté du malouf annabi, les chanteurs, Hamdi Benani, surnommé «l'ange blanc» ou encore «l'homme à la guitare généreuse», son fils Kamel et son frère Ali, M'Barek Dakhla, Faycal Kahia et Salah Benini, ainsi que des jeunes mélomanes du malouf des associations, «Ichraaq Bouna» et «Les amis et élèves de Hassen El Annabi», ont fourni des prestations de qualité et créé une ambiance conviviale au grand bonheur des amateurs de ce genre musical et des estivants en quête de détente et de loisirs. Cette soirée artistique qui vient en quelque sorte suppléer le défunt festival annuel dédié au Cheikh Hassen El Annabi, a été très bien accueillie, d'autant plus qu'elle a apporté un plus à l'animation estivale qui n'a pas encore atteint le top dans la Coquette. Le défunt Cheikh Hassen El Annabi s'est particulièrement imposé dans l'univers du chant andalou par sa stature élégante et la finesse des intonations qu'il parvient à tirer de son instrument de prédilection, le violon. Né le 20 novembre 1925 à El Kseur (Bejaïa), Feu Hassen El Annabi, de son vrai nom Hassen Aouchal, a contribué à poser les fondations de la toute nouvelle école annabie dans ce genre musical, avec d'autres noms illustres du malouf, tels Mohamed El Kourd et Abdelaziz Mimouni, dit Khemmar.