Alimentation en eau potable : Une Eau de mauvais goût à Akbou Logiquement avec l'arrivée de l'eau du barrage de Tichi Haf en renfort du réseau AEP, la population ne peut que s'en féliciter en se disant qu'elle ne pâtira plus du problème d'eau et cela nonobstant la vétusté du réseau et les innombrables déperditions qui en découlent. Cependant, il n'en est rien puisque si l'eau coule tous les jours dans les robinets, il ne reste pas moins que la population se plaint de son odeur nauséabonde. La trouvant douteuse, les citoyens se rabattent sur l'eau des fontaines alimentées par la nappe phréatique ou sur les sources et fontaines des villages montagneux environnants ou bien préfèrent l'eau minérale. Quant aux moins fortunés qui ne peuvent s'abstenir de boire cette eau, ils s'en remettent à la fatalité. Le déficit de communication, qui a généré une véritable psychose au sein de la population, a laissé libre cours aux rumeurs d'autant plus que même des médecins conseillent à leurs patients d'éviter de boire l'eau du barrage. Toutefois pour l'ADE, l'eau du barrage est saine étant donné qu'elle est traitée conformément aux normes Takerrabet Mokrane Pénurie à Tichy Sous une chaleur caniculaire et un taux d'humidité qui étouffent l'atmosphère, les habitants de Tichy se plaignent de la pénurie d'eau potable qui sévit dans plusieurs endroits de la localité où le précieux liquide n'a pas coulé dans les robinets depuis plusieurs jours. Ce que l'on ne s'explique pas, c'est que dans quelques quartiers l'eau coule à flots et que dans certains lieux, des canalisations éventrées ou mal entretenues déversent en continu des flots d'eau qui se perdent dans les caniveaux sans que cela n'émeuve les services concernés. Tout le monde s'accorde pour dire qu'il y a mauvaise gestion dans la répartition de l'eau et une certaine déficience dans l'entretien du réseau d'eau potable. Ce ne sont pas les touristes qui viendront contredire ce propos, eux qui viennent d'apprendre à leurs dépens qu'on peut louer pour un mois un logement de vacance moyennant la coquette somme de 100 000 DA, voire plus, et faire la queue pendant plusieurs heures au stade communal sous un soleil de plomb pour remplir quelques jerricans d'eau. L'eau de Tichy-Haf pour Tifra Selon Meksem Rabah, le P/APC de Tifra, le ministre des Ressources en eau a donné, lors de sa récente visite à Béjaïa, son accord pour l'approvisionnement de la commune de Tifra en eau potable à partir du barrage de Tichy-Haf. Le raccordement se fera selon toute vraisemblance depuis l'oued Remila. Commune de plus de 8000 âmes, Tifra fait partie des communes de la wilaya de Béjaïa qui souffrent le plus du stress hydrique. Au village Tifra, à titre d'illustration, il faut patienter en cette saison estivale plus d'une dizaine de jours pour voir l'eau couler de son robinet. «A boire» est depuis plusieurs années, la revendication récurrente de quelques villages de la commune qui ne se dépêtrent de leur problème hydrique que grâce aux quelques fontaines publiques encore en service. Aït Idris : Le bitumage de la route suspendu Cela fait plus de deux ans que les habitants du village Aït Idris (sis à 7 km au sud de Tichy) attendent la poursuite des travaux de bitumage de la partie restante de la route qui relie leur village à Tizi Ahmed. Le report de l'aménagement et du bitumage de ladite partie, longue de 150 mètres, est dû à la pose d'une conduite de gaz. D'après un habitant de ce village, le bitumage du tronçon restant de la route n'a pas repris à ce jour bien que les travaux relatifs à la pose de la conduite de gaz ont été achevés il y a plus de 2 ans. Ce retard, d'après notre interlocuteur, est chèrement payé par les villageois. Durant les intempéries, l'état de la route au niveau de cet endroit est des plus déplorables. La pluie rend cette partie de la route quasiment impraticable. Les habitants attentent que les promesses des autorités locales de prendre en charge ce problème soient suivies d'effet.