Dix ans après sa réouverture au public, le jardin de Baraki continue d'être un lieu de détente pour les familles citadines et un refuge pour les passagers, notamment en ces jours de canicule. Mais les citoyens qui le fréquentent déplorent le nombre limité de places, lesquelles ne dépassent pas une dizaine de vieilles chaises en bois usé. Les couloirs menant vers les arbres, résistant contre les facteurs d'érosion naturelle, sont encombrés de jeunes et adultes endormis. Certes, la superficie a augmenté suite à l'extension de cet espace, mais la couverture végétale n'est pas si dense . Pire, les parcelles vertes clôturées ne bénéficient pas d'un intérêt suffisant, et les ordures laissées par le public s'y amoncèlent pendant plusieurs jours. Par défaut d'autres espaces de loisirs, les habitants de la ville et ceux de la périphérie se trouvent contraints de visiter, de temps à autre, l'unique jardin public au niveau de la commune. L'APC avait réclamé et proposé l'inscription de projets de verdure et détente au profit des habitants dont la plupart mènent de déplorables conditions de vie dans les cinq vieux quartiers, de même que les locataires de la cité des 2004 Logements. A l'exception des trois espaces aménagés au centre-ville, à Boukaraa et à El Merdja, les espaces verts sont encore rares.