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El Mouggar-One woman show de Nadia Kaci
Ilots d'espérances
Publié dans El Watan le 12 - 02 - 2005

Bien qu'actrice algérienne affirmée et confirmée au talent avéré, Nadia Kaci, ayant été révélée dans le film Bab El Oued City de Merzak Allouache, et saluée dans ceux de Nadir Moknèche, Le Harem de Mme Osmane et Viva Laldjérie ou encore dans Ça commence aujourd'hui de Bertrand Tavernier, revendique, respire, transpire et affiche une passion dévorante pour le théâtre.
A telle enseigne qu'après avoir crevé l'écran, là voici, faisant résonner de sa fluette et délicate voix, les tréteaux d'une scène nationale et algérienne, celle d'El Mougar. Nadia Kaci vit depuis 1993 en France, mais n'a jamais coupé les ponts entre les deux rives de la Méditerrannée. Au contraire, elle effectue un ballet incessant artistique entre les deux pays. Aussi, Nadia Kaci, a-t-elle animé une performance scénique, chorégraphique, lyrique et comtempraine, et de surcroît, singulière. Car assurant une prestation de one woman show. Un monologue intitulé Femmes en quête de terre dont elle est l'auteure. Une autre casquète de Nadia Kaci. Le décor est planté sobrement. Un lit, une présence et des volutes partant en fumée. Dans cette ambiance feutrée et minimaliste, Nadia Kaci, décline, narre, conte et raconte des tranches de vie de femmes à la recherche désepérement d'un îlot à l'hypohétique bonheur. Dans une « polyphonie » d'une fluide, vivante et captivante théâtralité, Nadia Kaci, sous les traits de Samira, une jeune algérienne candidate à l'exil, est une conteuse de bonnes aventures et espérances. Samira voulant rejoindre son amoureux en Angleterre, se voit contrainte d'observer une escale obligée, à Paris chez sa tante qui, malgré son côté acariâtre, finira pa « l'adopter ». Ainsi, sa tante lui trouvera un emploi auprès d'une dame souffrant de la maladie d'Alzheimer. Du coup, face à cet autisme, les problèmes existentiels et les petits « bobos » de ses deux filles, Samira relatera, en « femme-orchestre » la grande solitude de ce « harem » urbain. Et ce, à travers un jeu de rôles aux subtiles transitions où Samira se mirer les différentes comparses dans leur propre existence et des choses de la vie. Samira dévoilera l'ineptie et le non-sens de ses semblables passant à côté de petits et simples plaisirs de la vie. Ce vide sidéral sera comblé d'une manière pathétique, naïve et humaniste par Samira de par des pans de souvenirs du bled avec ses joie, ses peines, ses expressions kabyles et arabes. Cependant, Samira reussira le prodige d'arracher un sourire à sa dame de compagnie, un beau sourire. Une immense délivrance. Un présent de vérité générale. La dimension humaine. Une représentation de bonne facture aux trouvailles et ponctuations textuelles illustrant ce grand amour pour le théâtre. La seule fausse note est celle de la « téléphonite aigüe » de certains spectateurs ayant laissé ouvert leur portable. Le respect de l'artiste, cela s'apprend !

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