A proximité de l'école Merimeche Zohra, les automobilistes peinent à rouler, non pas à cause des bouchons de la circulation, mais en raison de trous profonds dans la route, et que les services de l'APC n'ont jamais pu colmater. Le comble est que ces mêmes services interviennent souvent pour boucher ces crevasses, tenez-vous bien, à l'aide… de gravier mélangé au sable ! Le bitume n'a jamais pu tenir dans ce tronçon où une fuite d'eau, dont on n'a visiblement pas pu localiser la source, est à l'origine de la dégradation de la route. Le plus inquiétant, est que cette situation dure depuis de longues années et soulève des interrogations sur l'insouciance des services concernés à l'égard de l'état de cette voie. Toutefois, cette interrogation peut trouver sa réponse dans la nature endommagée du réseau routier de la ville d'El Milia où, en dépit des opérations de bitumage de certaines parties, l'état des chaussées laisse toujours à désirer. Face à cette passivité des responsables en charge de ce volet, des citoyens recourent souvent à leur propres initiatives pour prendre en charge l'aménagement de certains tronçons, comme cela s'est passé il y a quelques jours à la cité Zaher.