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Les opérateurs optent pour une convertibilité graduelle
Publié dans El Watan le 27 - 12 - 2010

L'Algérie accepte une convertibilité réduite du dinar, dite commerciale, mais reste réticente pour une convertibilité totale par crainte qu'il y ait un transfert de capitaux brutal et considérable. Très rares sont les pays émergents qui ont accepté une convertibilité totale de leur monnaie.
Karim Djoudi, ministre des Finances, a souligné il y a déjà quelques mois que le taux de change du dinar est à l'équilibre ou proche de l'équilibre, de l'avis même du FMI.
Il a rappelé également «que le taux de change est un élément clef entre nous et le reste du monde et qu'il peut constituer un élément stabilisant mais également déstabilisant». Selon le gouvernement, le débat sur la convertibilité ou l'élargissement du champ de convertibilité du dinar vers des opérations en capital est un débat extrêmement dangereux dans une économie qui n'a pas assis au moins trois critères fondamentaux que sont la diversification de ses revenus internes et externes, la stabilisation de son cadrage macroéconomique durant de nombreuses années et une parfaite confiance des agents détenteurs du dinar dans leur monnaie nationale. Que pensent les acteurs économiques ? Selon Mohand-Saïd Naît Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), «le problème existe pour nous mais il faut avouer que c'est une arme à double tranchant, car il s'agit d'être réaliste et pragmatique. Sur le terrain, on n'est pas prêts». Pourquoi donc le patronat n'est-il pas si prêt à cautionner cette convertibilité totale de notre monnaie? «Elle est faite sur le plan du commerce extérieur.
C'est un signe pour l'économie. Il faut dans une première étape réduire le taux de change officiel qui est de 1 euro pour 10 DA pour renforcer le pouvoir d'achat», dira le président de la CNPA. Et d'ajouter sur sa lancée : «La libération totale doit se préparer et le sera lorsque toutes les paramètres économiques vont concourir à cette ouverture qui s'inscrit dans la durée.» Pour M. N'Aït Abdelaziz, il faut avancer par petites touches successives, car cette option ne se décrète pas, «il faut une contrepartie : la productivité. Dans la phase actuelle, si on y va, ça sera la catastrophe et l'hémorragie. Les conditions ne sont pas réunies». Pour Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), «on n'est pas prêt à franchir le cap même s'il s'agit d'un sujet débattu depuis longtemps. Actuellement, la convertibilité est partielle. Il faut un rapprochement de la parité entre le marché officiel et le marché informel pour permettre un libre-échange de capitaux».
Il faut aussi, d'après le président du FCE, «une politique d'assainissement concernant la masse monétaire en circulation, car il y a entre 40 et 50 % dans les banques. Il faut aussi aller vers l'ouverture de bureaux de change». M. Slim Othmani, membre du FCE lui aussi, cite le cas de la Tunisie qui «va vers la convertibilité le 1er janvier 2012 et avec laquelle l'Algérie a des échanges. Comment se fait-il qu'une économie beaucoup plus petite que la nôtre s'ouvre à la libéralisation de la monnaie, alors que les réserves de change ont atteint en Algérie 157 milliards de dollars. Le citoyen n'a que 150 euros de change par an et on continue à réprimer le marché parallèle». Veut-on enfermer le citoyen en Algérie ? s'interroge M. Othmani. Or, il a besoin, d'après lui, «d'étudier, de se détendre et d'acheter. On doit commencer par le plus simple : une convertibilité normale pour que le citoyen se déplace. Il y a aussi le paiement des études à l'étranger. Il faut réussir à franchir ce cap psychologique. On nous dit que la convertibilité totale va pousser le citoyen à se précipiter avec de l'argent à l'étranger. Dans ce cas, la vie en Algérie n'est pas attractive : a qui faire le reproche ? Il faut une confiance entre le monde économique et politique, or, nous avons des inquiétudes. Il faut arrêter de nous regarder comme des ennemis de la nation », dira encore Slim Othmani.
De son côté, Mohamed Benini, directeur général d'Algex (Agence pour le développement des exportations algériennes), avoue que la convertibilité totale du dinar est un sujet sensible à aborder.
Il affirme : «Il est nécessaire de garantir la mobilité de nos exportateurs et leur capacité à s'approvisionner de manière plus rapide. Il ne s'agit pas de leur donner la totalité de leurs recettes en devises, mais qu'ils puissent utiliser la part actuelle (20 %) pour leur activité en ayant un compte devises personne morale. C'est une proposition des exportateurs que nous relayons, surtout pour les exportations de services où nous avons de grandes
capacités.»


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