Une affiche aussi variée que les précédentes, une ambiance magnifique et une affluence nombreuse venue des différents coins du pays et de l'étranger pour assister au Festival de Djemila, étaient les caractéristiques de la 7e soirée. Le programme a été encore une fois chamboulé. La première partie qui a été consacrée à la chanson algérienne redevient celle de la chanteuse marocaine Zina Daoudia, présente pour la première fois en Algérie ; elle est subjuguée par la beauté de Djemila et de son public. Maîtrisant parfaitement son violon électrique, elle entame la soirée avec une première interprétation sur la Palestine Loumima qui suscite les applaudissements et qui sera suivie par Weld Aâmi, Aâtini lvisa, Lahmak hamaki, Dakhaltha ldari daret aâla mon mari, Sobri sobri de Hasni et Shab el baroud du king Kahled. La soirée est bien partie et Daoudia bascule du marocain au raï et ses paroles sont reprises par les spectateurs à son grand plaisir. Après une belle prestation qui a duré près d'une heure, la seconde partie débutera avec le jeune Alilou et la chanson kabyle légère et dansante Zwit rwit, qui a fait beaucoup vibrer le public. Au fur et à mesure que les minutes passaient, la soirée gagnait en intensité et le malouf prend part ; le Bônois Mohamed Bellil abonde dans un non-stop Ballahou ya hamami, Aâcheg memhoun, Men frague ghouzali et Hayaw ya ziar entraîne dans une danse collective. Faisant partie du groupe de chanteurs programmés pour la soirée annulée du lundi et pour des raisons de programme chargé, seule Massa Bouchafa été présente et a marqué son passage par ses pas de danse habituels. L'on apprend aussi que cheb Toufik sera de la soirée du jeudi. Hamid Belbech avec le chaoui n'a pas dérogé à la règle. Avec Hna Chaouia de Aïssa El Djarmouni, Aâlech Taâdini et bien d'autres titres aussi connus que les premiers, il aura la tâche de clôturer cette 7e soirée et donnera permission aux présents d'aller dormir aux aurores après une belle prestation. Notons par ailleurs que les familles qui n'ont pas pu profiter de la soirée du Libanais Melhem Zine, gâchée par le mauvais temps, ont eu la possibilité d'assister gratuitement à la soirée du mardi.