En dépit des mesures de prévention prises par les services de la santé, les hépatites A, B et C ne connaissent pas de recul au niveau de la wilaya d'Oum El Bouaghi. Rien que durant le mois de juillet, plus de 10 cas d'hépatite B et C ont été dépistés, notamment dans les villes de Aïn Beïda, Aïn M'lila et Meskiana. Les hépatites virales (B et C) nécessitent une prise en charge longue et coûteuse. Il n'en demeure pas moins que la vigilance doit rester de mise, aussi bien chez les dentistes que chez les patients. Par ailleurs, on assiste ces dernières années à la résurgence de la tuberculose pulmonaire et aussi celle dite extra-pulmonaire. Pour la première citée, les services épidémiologiques ont dépiste 12 cas dans les localités de Aïn Beïda, Boughrara Saoudi, Oum El Bouaghi, Aïn Fakroun et Aïn Kercha. Pour celle dite tuberculose extra-pulmonaire, 10 cas ont été signalés. De même que pour les hépatites, la tuberculose requiert des soins intenses, réguliers et s'étendant sur une période de six mois. Pourtant éradiquée durant les années 1970 et 1980, cette maladie a fait sa réapparition, sans doute à cause de la malnutrition, du manque d'hygiène et autres facteurs favorables, telles la consommation de tabac et de drogue (kif). Ceci dit, au cours de cet été, la brucellose a connu un net recul, notamment grâce à la vaccination du cheptel et à la campagne de sensibilisation entamée la saison passée, laquelle a mis en garde le citoyen contre la consommation de lait cru de vache ou de chèvre. Il reste que la vigilance doit être de mise, tant chez les laitiers que chez les citoyens.