Désormais, les investisseurs et porteurs de projets peuvent bénéficier d'un accompagnement financier de la PME en création ou en développement par une prise de participation qui peut atteindre les 49% dans son capital. Cette opération vient en application d'une disposition de la loi de finances complémentaire pour 2009. La Sofinance prévoit d'organiser des regroupements professionnels au niveau de chacune des six wilayas durant le mois de mars en cours afin de sensibiliser les investisseurs sur les avantages et modalités de ce nouveau mode de financement, ajoute la même source. Créée en janvier 2001, la Sofinance, une société par actions publique, est dotée d'un capital social de 5 milliards de dinars. Par ailleurs, cinq autres institutions financières sont chargées de gérer les 48 fonds d'investissement de wilaya. Il s'agit de la Banque extérieure d'Algérie (BEA), la Banque nationale d'Algérie (BNA), Djazaïr Istithmar (filiale de la BADR et de la CNEP), la Société algéro-saoudienne d'investissement (Asicom) ainsi que la Financière algéro-européenne de participation (Finalep). A titre d'exemple, les dix fonds d'investissement de wilaya, confiés à la BEA, seront opérationnels début avril 2011 au niveau de Tizi Ouzou, Djelfa, Bordj Bou Arréridj, Saïda, Tissemssilt, Chlef, El Oued, Ghardaïa et Laghouat. Doté d'un milliard de dinars, chaque fonds peut contribuer à raison de 50 millions de dinars au maximum pour chaque PME, sauf autorisation directe du ministère des Finances. Réuni le 22 février dernier, le Conseil des ministres avait décidé de mobiliser ces sociétés pour gérer les fonds d'investissement de wilaya et promouvoir leur participation pendant une période initiale au capital des PME.
