Selon des sources locales proches du dossier, ce plan d'envergure écologique et économique comporte deux volets essentiels. Le premier consiste en la mise en terre de 30 000 jeunes plants de chêne-liège dans l'enceinte représentant la forêt de Dem El Bagrat. Une autre superficie de 210 ha, touchant les chaînes des dunes du littoral a également été plantée de pins maritimes et d'eucalyptus. Cette action devrait constituer un barrage vert contre les bouleversements atmosphériques comme les vents de sable. Ce dernier phénomène, très connu dans la région ces derniers temps, est globalement occasionné par les défrichements sauvages de la flore protectrice par les riverains pour les besoins de certaines cultures (pastèque). Le deuxième volet, quant à lui, consiste à promouvoir des approches d'incitation des habitants en vue de permettre leur adhésion au processus enclenché pour protéger la zone humide. A cet effet, les services de la conservation des forêts ont programmé un ensemble d'actions, comme l'ouverture d'une dizaine de kilomètres de pistes, ainsi que la fixation des berges sur une superficie de 150 ha. En plus de ces projets collectifs, les mêmes services prévoient l'attribution de projets individuels dans l'élevage, comme le confirme le chef du district. Quant aux citoyens, ils exigent davantage d'aide, vu que la majorité d'entre eux, incluse dans cette zone, n'a pas suffisamment bénéficié des mesures instaurées par le programme de wilaya relatif au dispositif forestier.
