Des coupures d'électricité fréquentes ont été enregistrées ces derniers jours dans plusieurs communes de la capitale, notamment à Baraki et à Bordj El Bahri. Au quartier Galloul dans la commune de Bordj El Bahri, la situation tend à persister ad vitam aeternam. « Cela dure depuis une vingtaine de jour, les pannes d'électricité surviennent chaque soir », affirment les habitants des ruelles 7, 6 et 5, du quartier dont la densité en termes d'habitations se trouve être des plus élevée de la commune. Si dans certains quartiers, les services de la société de distribution de l'électricité et du gaz d'Alger (SDA) s'affairent à rétablir vite le courant électrique, dans d'autres, les habitants doivent prendre leur mal en patience. Ces coupures sont devenues à la longue pénalisantes pour ces habitants et plus particulièrement pour les commerçants qui utilisent des machines à l'énergie électrique, en plus des désagréments habituelles. « Chaque coupure de courant électrique engendre des pertes et un manque à gagner avéré », soutiennent des propriétaires de commerces. Et de poursuivre : « Nous appelons régulièrement les services de Sonelgaz de Aïn Taya, localité dont nous dépendons administrativement, en vain, car il n'y a généralement pas d'interlocuteur au bout du fil », assurent, agacés, des clients de la SDA, qui ajoutent : « Il faut se déplacer par nous-mêmes pour qu'on daigne dans le meilleur des cas envoyer une équipe réduite qui souvent répare superficiellememt la panne, en changeant uniquement un fusible ou deux, ce qui en vérité ne règle nullement le problème ». Pour les responsables de la Société de distribution d'Alger, ce genre de pannes ne saurait être pris en charge par une agence commerciale à l'instar de celle se trouvant à Aïn Taya, mais fait en principe l'objet d'une intervention de la part des agents de la direction de distribution d'El Harrach, qui disposent de moyens adéquats. « Nous avons enregistré une seule panne, en moyenne tension à Aïn Taya, due à un dysfonctionnement technique. Le courant a été aussitôt rétablis et la coupure n'a duré que deux heure », assure le chargé de la communication au niveau de la (SDA). Et d'ajouter : « En ce qui concerne la basse tension, effectivement le quartier Galloul connaît ce genre de pannes due à des incidents enregistrés au niveau individuel, mais qui sont minimes ». Par ailleurs, notre interlocuteur fera remarquer que la canicule qu'a connue la capitale ces derniers jours est derrière la surconsommation de l'énergie électrique due à l'utilisation à grande échelle d'appareils fonctionnant à l'électricité. Aussi, les multiples foyers de fraude (branchements illicites) sont pour beaucoup dans les coupures d'électricité constatées dans l'Algérois.