La première préoccupation a concerné les raisons qui ont retardé l'achèvement de la légendaire gare routière de Médéa, dont l'inauguration a été prévue depuis le début de l'année 2009. En réponse, le responsable du secteur a prétexté que cette infrastructure a été implantée sur un terrain d'assiette glissant, ce qui a obligé l'entreprise de consolider les murs de soutènement de la clôture extérieure par une technique performante.Dans le même ordre d'idées, il a rassuré l'assistance que ces travaux supplémentaires n'ont eu aucune incidence sur le coût initial du projet, prévu pour un montant global de 47 milliards de centimes. Il a précisé que la mise en service se fera, au plus tard, au début de juin prochain. D'autres questions ont acculé ce même responsable, sur les tracasseries que subissent les usagers du transport public de voyageurs au sein des stations urbaines et interurbaines. Car ces derniers continuent à se plaindre de la situation anarchique, générée par des transporteurs indisciplinés qui imposent leur diktat aux voyageurs. Un élu a fait part que des usagers sont parfois pris en otage à l'intérieur du bus pendant deux heures au quai de départ, à cause de la rigidité des horaires appliquées. Un autre élu a pointé du doigt la vétusté du parc des bus en service dans la wilaya de Médéa, dont une partie des véhicules dépassent 30 années d'âge. Il devait souligner que ces moyens de transport tombent souvent en panne exposant les usagers à des désagréments et polluent l'atmosphère des centres urbains. Enfin, la bonne nouvelle, annoncée par le responsable du secteur dans ce débat, est la création prochaine d'une nouvelle entreprise de transport de voyageurs interurbain entre Draâ Esmar – Médéa et plus tard Ouzera ,dont le siège est fixé à Draâ Esmar et emploiera environ 120 personnes. Tout est fin prêt pour son démarrage, il ne reste que l'aménagement du parc de stationnement des bus.