Dans le cadre de la gestion d'exploitation et l'alimentation en eau potable, la SEOR avait tracé un nouveau programme concernant, en premier lieu, la signature de plusieurs contrats avec les entreprises publiques et privées portant sur la maîtrise et la gestion d'exploitation des eaux. Ces dernières devaient tout d'abord payer ce qu'elles ont déjà accumulé en matière de dettes depuis plusieurs mois, pour leur approvisionnement quotidien en eau. Ces dernières totalisant plus d'une centaine ont causé des pertes financières appréciables à la société, par rapport aux abonnés ordinaires de cette dernière. Il s'agit notamment de plusieurs établissements hospitaliers, des daïras, des communes et d'importants blocs administratifs, nécessitant un approvisionnement quotidien important en eau, soit pour la potabilité ou pour l'hygiène et les besoins des industries. Depuis l'installation de l'entreprise mixte en avril de l'année écoulée, la SEOR tente de recouvrer ses créances en appliquant une nouvelle stratégie portant sur la collecte des dettes estimées à des milliards de centimes, concernant des entreprises publiques et privées. Cette politique s'étalant d'ici à 2013 porte essentiellement sur le renforcement de sa trésorerie, l'amélioration du programme de la distribution 24/24 et l'élimination des points noirs. Elle vise, parallèlement, à entamer un nouveau programme de réhabilitation des réseaux principaux de la distribution au niveau de plusieurs communes grâce à un nouveau plan directionnel avec l'exploitation raisonnable des eaux des stations de traitement.