Reguig Miloud, après son très documenté ouvrage sur le passé de Témouchent paru en 2010, récidive cette fois avec un autre essai, celui-là consacré à une question pédagogique. Intitulé «l'évolution de l'enseignement secondaire et ses perspectives en Algérie et dans le Maghreb», l'ouvrage est d'un auteur qui connaît bien le système éducatif pour avoir été proviseur de lycée. Bekkadour Ali, pour sa part, dédicacera son essai consacré à la syntaxe et à la lexicologie de la langue arabe. Outre ces deux étapes, la manifestation sera marquée par des spectacles pour enfants (théâtre et hakaouati) et des «poésiades». Pour ce qui est de l'objet principal du salon, 16 maisons d'édition sont présentes avec près de 30 000 titres. Tout comme lors de la précédente édition, la tendance à la diminution sur les étals de la part du parascolaire, du religieux et des ouvrages de cuisine, se confirme. Interrogé à ce propos, un des éditeurs explique que, sur le parascolaire, la demande ne s'exprime qu'en début d'année scolaire. La littérature enfantine est présente en force. Ahmed Khiat, qui publie ses propres ouvrages en direction de l'enfance dans les deux langues (français) et parfois dans la langue de Shakespeare, est là cette année également. A noter qu'un de ses ouvrages, «Moughamarat el makir», vient d'être adapté à la scène par le théâtre de Sidi Bel Abbès. Le salon sera enfin marqué au dernier jour par un tirage au sort récompensant les acheteurs, cela sur la base des numéros de tickets d'achat.