Elles sont des maladies handicapantes, d'où l'importance d'un diagnostic précoce afin de mieux prendre en charge la maladie. Pour la président du la Ligue algérienne anti-rhumatismales, le Pr Aïcha Ladjouz Rezig, d'énormes progrès ont été réalisés dans le domaine scientifique, la physiopathologie de nombreuses affections rhumatismales est mieux connue, même si l'étiologie reste indéterminée à l'ouverture des travaux du 6e congrès africain de la Ligue algérienne anti-rhumatismales jumelé avec les 11es journées nationales de rhumatologie. Pour elle, «l'apport de la biologie moléculaire et l'émergence d'outils performants d'imagerie médicale nous aident actuellement à faire le diagnostic précoce d'affection réputées handicapantes», a-t-elle ajouté. Ce congrès africain, a-t-elle souligné, permettra aux personnels de santé d'être au courant des dernières avancées en rhumatologie, aux patients d'être mieux informés sur leurs maladies et aux médias de relayer l'information aux autorités de tutelle afin de les sensibiliser sur les conséquences invalidantes des ces affections graves souvent méconnues et dégager des budgets pour mieux les traiter. Des recommandations seront ainsi adoptées à l'issue de ces travaux de deux journées, où 176 travaux de 24 pays africains seront présentés. Les spécialistes ont ainsi recommandé le traitement connu sous le nom de biothérapie afin d'éviter les interventions chirurgicales dont le coût est nettement supérieur. Le débat a été axé sur l'arthrose, l'ostéoporose, etc. A noter que le président de la République a adressé un message aux participants à ce congrès africain dans lequel il a appelé à la prévention et au dépistage précoce dans la lutte contre les affections rhumatismales. Il a aussi mis l'accent sur la nécessaire collaboration entre toutes les parties «pour travailler en réseau et s'associer afin de faire bénéficier des progrès de la médecine dans le monde les patients atteints de rhumatismes». Il a appelé, dans ce contexte, les gouvernements, les autorités sanitaires, les professionnels de la santé et les associations professionnelles et de patients en Afrique à se consacrer à cette tâche. Le chef de l'Etat a souligné, en outre, que l'organisation de ce congrès démontre «l'engagement» de l'Algérie à participer au prolongement de l'effort mondial de lutte contre les maladies ostéo-articulaires, en accord avec l'ONU et l'OMS qui lui avaient dédié la décennie 2000-2010.