Le président de l'APC de Sidi Aïch, M. Kamel Ouzani, a fait l'objet d'un retrait de confiance lors d'une réunion ordinaire des élus qui s'est tenue dans la matinée d'hier. « Ce sont les six élus de l'opposition qui ont demandé l'ajout d'un autre point à l'ordre du jour » nous dit M. Mouhli, élu RCD à l'Assemblée communale de Sidi Aïch. Le point en question concerne le retrait de confiance au maire actuel pour « mauvaise gestion ». A rappeler que cette APC est constituée de neuf sièges, répartis, après les élections de novembre 2007, comme suit : les listes du FFS, RCD et du RND ont eu deux sièges chacune, tandis que les trois sièges restant représentent la majorité relative du FLN, d'où est issu le P/APC. Les élus des trois tendances de l'opposition s'accordent à dire que « cette destitution s'est faite conformément à la réglementation et tout en respectant le code communal ». En effet, la délibération a été signée par les trois quarts de l'assemblée populaire communale de Sidi Aïch. Ces mêmes signataires ont énuméré durant cette réunion un tas de griefs retenus contre M. Ouzani. L'amélioration urbaine, le secteur social et le développement local ont été, entre autres, abordés. « Nous sommes souvent interpellés par la population de la localité qui attend depuis prés de trois ans à ce que les promesses de la compagne électorale soient concrétisées sur le terrain » déclare M. Brahimi, élu RND, expliquant sa motivation. Quand aux élus du FFS, « ceci est une manière de manifester notre mécontentement ». Un désagrément qui résulte du fait qu'il y a « un manque de transparence et de concertation » selon M. Ayad, qui se dit prêt à travailler avec n'importe quel autre président, même s'il est issu de la liste majoritaire, tel que stipulé dans le code communal. Contacter par nos soins, M. Kamel Ouzani s'est abstenu de tout commentaire. Il reste à savoir si l'administration acceptera cette délibération et procédera officiellement à la destitution du président de l'assemblée communale de Sidi Aïch. Pour les élus de l'opposition, estimant que les choses se sont faites suivant la réglementation, l'approbation de l'administration n'est rien d'autre qu'une simple formalité.