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Beihdja Rahal. Interprète andalouse : « La femme est moins présente dans le patrimoine »
Publié dans El Watan le 01 - 09 - 2009

Après avoir mis dans le bac une quinzaine d'opus, l'interprète zyriabienne, Beihdja Rahal continue sur sa lancée en enregistrant d'autres noubate et en préparant un second ouvrage, après La plume, la voix et le plectre qui a été bien accueilli par le public. Elle nous parle à cœur ouvert de son expérience, ses produits et de la femme qui reste marginalisée dans les manifestations académiques.
Vous donnerez deux galas en ce mois de Ramadhan, quel est l'opus que vous aurez à présenter au public ?
Mon dernier album a paru en février 2009 et j'avais entamé une petite tournée de 7 concerts dans 7 wilayas différentes avec l'ONCI pour le présenter. Je suis en ce moment à Alger pour un programme « spécial Ramadhan ». Après le concert que j'ai donné le 27 août au Palais de la culture, je me produirai le 7 septembre à la salle Mouggar où j'interpréterai une nouba, du âroubi, du haouzi et des qaçaïd medh. Avec l'ONCI, nous sommes en train de préparer une petite tournée à travers quelques villes du pays.
Vous êtes dans la seconde série de noubate enregistrées, quelle sera la prochaine nouba à enregistrer ?
Je parle encore de la dernière qui a paru en février dernier, la prochaine est pratiquement bouclée mais je ne peux pas vous en dire plus. Attendons qu'elle soit enfin enregistrée pour en parler.
Vous avez mis sur le marché votre premier ouvrage en tant que premier jet. Envisagez-vous de faire paraître le second et il aurait trait à quel sujet ?
Le premier ouvrage La plume, la voix et le plectre paru chez Barzakh éditions, édité avec le docteur Saâdane Benbabaâli, professeur de littérature arabe à Paris III et spécialiste du mouwaschah andalou a été très bien accueilli par le public. Nous avons donc pensé continuer dans cette lancée. Le second ouvrage est pratiquement terminé, nous pensons l'éditer en début d'année 2010. Là aussi, on en parlera lors de sa parution !
Parallèlement à l'enseignement que vous dispensez au Centre culturel algérien de Paris, peut-on connaître votre projet immédiat dans le domaine artistique classique ?
L'enseignement que je dispense à Paris depuis 10 ans se faisait au niveau du Centre culturel algérien, mais depuis une année je suis plutôt à l'école algérienne (ELCO). En plus de ce travail, j'anime des masters class, comme prochainement à Nancy (les 1er et 5 novembre 2009). C'est un travail que je souhaite effectuer plus souvent ici en Algérie dans toutes les associations et conservatoires du territoire national. Je suis arrivée à le faire avec l'association Amel de Sougueur en avril 2009. Ce n'est pas évident de le réaliser. L'idéal est de rencontrer les jeunes élèves qui seront la relève de demain. Leur parler de mon expérience, de l'histoire de la musique andalouse. Le fait de dialoguer avec eux va les encourager à suivre cette voie et à fournir plus d'efforts. Ils ont besoin de modèles, de références…
Quel regard portez-vous sur l'ensemble des trois écoles réunies en un seul orchestre sous la baguette de Rachid Guerbas ?
Au départ, il y avait un seul orchestre, l'Orchestre national de musique andalouse. Je crois que depuis quelque temps, on parle plus de trois orchestres régionaux. C'est plus raisonnable à mon sens de parler de trois orchestres distincts puisque le style diffère. Je continue à parler de trois écoles, c'est une conviction personnelle, puisque chacune a ses maîtres. Le malouf, le gharnati et la çanaâ sont une richesse. Pourquoi les occulter et parler de musique nationale ?
On remarque que les voix féminines sont plus présentes depuis une dizaine d'années et les disquaires proposent un grand choix d'albums andalous enregistrés par des femmes...
En 1995, j'étais la première femme à mettre sur le marché une nouba andalouse. A partir de là, d'autres ont suivi, c'est une très bonne chose. Je leur ai peut-être donné le courage de se lancer, elles l'ont fait pour le plaisir du public qui choisira selon ses goûts. Avec tout ce travail qui se fait depuis 14 ans, la femme reste celle qu'on invite pour chanter, animer des concerts de Ramadhan, participer à des festivals, mais on ne la voit pas souvent dans des émissions-débats, conférences, séminaires autour de la musique andalouse. Elle n'est pas encore bien acceptée dans ce milieu qui reste, tout compte fait, l'apanage de l'homme.


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