Plusieurs changements qui seront opérés sur le plan de circulation au centre-ville, ont été discutés, jeudi dernier, lors d'une réunion tenue au siège de l'APC, et ayant regroupé les services de la direction des travaux publics, de la municipalité et ceux de la sûreté de wilaya. Parmi les mesures envisagées, l'on citera le déplacement de la station des bus d'El Khroub vers la place d'El Fedj, à Djenane Ezzitoune, ainsi que le transfert des bus de la nouvelle ville, de l'avenue Rahmani Achour à la station Khemisti, pour libérer les lieux. Cette dernière mesure permettra de trouver une issue aux taxis desservant Sidi Mabrouk, Daksi et Oued El Had qui auront à faire un détour par Bardo pour rejoindre le boulevard de la Soummam. Quant aux taxis couvrant les destinations de Ziadia, Emir Abdelkader et Djebel Ouahch qui auront à emprunter, lors de leur arrivée vers la ville, la rue Tatache Belkacem à Bab El Kantara, ils seront délocalisés vers le quartier de la Casbah, à proximité de la caserne militaire, afin d'éviter des embouteillages au rond-point de la place des Martyrs. Pour assurer une fluidité à la circulation, il a été décidé d'interdire le stationnement à la rue Larbi Ben M'hidi pour ouvrir une deuxième voie reliant Bab El Kantara à la place de la Brèche. Ce plan d'urgence devra durer 70 jours, le temps d'effectuer les travaux de rénovation et de confortement du pont en question. Selon Amar Remache, DTP de la wilaya, le projet a été confié à l'entreprise algérienne SAPTA, spécialiste dans la réalisation d'ouvrages d'art, en collaboration avec une société italienne. «Nous allons creuser pour atteindre les fondations; ces travaux exigent une libération complète des espaces à proximité pour ne pas gêner le déplacement des engins, et sans toucher le rond-point de la RN3», a expliqué le DTP. Parallèlement aux nuisances générées par les travaux de réalisation du tramway, les Constantinois devront s'adapter aux désagréments causés par ce nouveau chantier qui surviendra à trois semaines de la rentrée sociale.