La directrice de l'éducation, Mme M.D., en poste à Chlef depuis une année, a obtenu ce qu'elle voulait : une mutation dans les mêmes fonctions à Blida. Même si elle était attendue par son entourage, la mutation en question n'en a pas moins suscité des interrogations sur la rapidité et la réponse du ministère de tutelle quant au traitement favorable de cette demande qui, d'ailleurs, pour ne pas éveiller les soupçons, est frappée du sceau « en application du mouvement partiel opéré dans le corps des directeurs de l'éducation ». On croit savoir que, depuis son installation à Chlef, le 20 septembre 2008, la responsable en question avait fait de son départ dans l'Algérois une de ses préoccupations majeures. « Elle ne voulait pas y rester, elle nous le faisait savoir à chaque fois, considérant que Chlef ne répondait pas à ses aspirations. D'ailleurs, elle était souvent à Alger pour faire les démarches en ce sens », nous dira un cadre de l'Education qui a bien voulu garder l'anonymat. Un autre enchaîne : « Elle avait presque délégué ses pouvoirs à ses collaborateurs de la direction de l'Education. Contrairement à son prédécesseur, elle avait fixé des jours de réception pour le personnel d'encadrement des établissements scolaires et ne sortait que rarement sur les chantiers en construction ». En tout cas, le passage de cette dame à la tête de l'une des plus importantes directions de l'exécutif a été particulièrement controversé pour certains et anonyme pour d'autres. Le secteur a hérité d'une situation difficile avec les retards enregistrés notamment dans le remplacement des établissements en préfabriqué érigés suite au séisme de 1980. Les classes sont en chantier et on voit mal comment les élèves pourraient effectuer leur rentrée dans de telles conditions. Le nouveau directeur, qui exerçait à Ghardaïa, a pris officiellement ses fonctions avant-hier, mardi. Une tâche ardue l'attend …