La clinique est dotée de dix appareils d'hémodialyse de marque allemande. Le nombre de malades nécessitant une prise en charge est en croissance constante. L'appellation « tayebine » (les bons), que porte la nouvelle structure de santé gérée par le Dr Fouad Akouche reflète la bonne intention de soigner les maladies des reins. Située au 16 rue Djenadi à Kouba, la nouvelle clinique se veut « un service public d'hémodialyse puisque l'hôpital de Kouba en est, à ce jour, dépourvu », indique M. Boumaïza dans une courte allocution d'ouverture. La nouvelle clinique qu'abrite une excellente bâtisse d'imposante architecture est dotée de dix appareils d'hémodialyse de marque allemande. Questionné sur la question des les frais d'équipement médical, le Dr Fouad Akouche répond qu' « environ 4 milliards de centimes ont été engagés pour être en mesure d'offrir de bonnes prestations en matière d'épuration du sang à travers les reins artificiels et de mieux prendre en charge les malades ». A cet effet, une équipe médicale, dont un médecin spécialiste en néphrite, veillera à dispenser le traitement médical nécessaire aux malades qui sont pris en charge par l'organisme public d'assurances maladie (CNAS) et ce sur une base conventionnelle. Donc, à la clinique Tayebine, « il n'est pas question d'argent », affirme-t-on. S'agissant d' un domaine sensible, l'élément humain est un défi à relever par l'équipe ayant exercé à la fameuse clinique d'hémodialyse de Chéraga. Les trois infirmiers spécialisés sont riches de l'expérience professionnelle acquise à cet égard, de même que les deux administrateurs. « Certes, la prise en charge psychologique du malade revêt une importance primordiale déjà prouvée lors de l'exercice. C'est la confiance du malade qu'il faut conforter avant qu'il passe à l'appareil d'épuration du rein », dit encore M. Boumaïza. Deux séances par semaine, de 4 heures chacune, seront dispensées aux malades soignés dans la clinique Tayebine. Dans un bref entretien, la spécialiste en néphrite évoque la propagation en Algérie, ces dernières années, de maladies des reins qui touchent malheureusement des enfants. Vu l'état de surcharge des structures publiques en hémodialyse, les efforts des médecins étaient louables pour atténuer le calvaire des malades. « Il est temps aujourd'hui d'apprécier la contribution de ce genre de cliniques privées, non seulement pour parer au déficit, mais aussi à être en complémentarité avec les infrastructures hospitalières publiques activant en hémodialyse », dit-elle. Selon la même source, plusieurs facteurs génétiques et environnementaux sont à l'origine des maladies des reins lesquelles « s'aggravent davantage à cause de l'usage désordonné de médicaments ou de diverses plantes médicinales ». Notons, enfin, que la nouvelle clinique, l'unique au niveau de la commune de Kouba, s'ajoute à 11 autres exerçant à Alger en hémodialyse qui accueillent beaucoup de malades dont le nombre est en croissance constante à l'échelle nationale.