Lors du Colloque international sous le thème «stratégie de développement des offres de formation et environnement socio-économique» qui s'est tenu à l'université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, du 3 au 5 octobre, le directeur de l'antenne ANSEJ de Tizi-Ouzou a avancé des chiffres reflétant une croissance relative en matière de création de micro-entreprises, notamment par les universitaires dans la wilaya. Après avoir présenté le dispositif ANSEJ et les importants changements qu'a connu l'agence depuis son ouverture en 1996, il a exposé d'importantes statistiques concernant la création d'emplois au niveau de la wilaya. M. Lamouri a affirmé ainsi que, dans le cadre de son partenariat avec l'université Mouloud Mammeri, l'antenne ANSEJ de Tizi-Ouzou a assuré des stages à 25 binômes durant cette année. Cependant, 1 245 micro-entreprises ont été créées par des universitaires, dont 73 cette année seulement.Il évoque par la même occasion que le taux de remboursement des crédits à Tizi-Ouzou est de 80% à échéance, ce qui est un indicateur de bonne santé de l'entreprise en soulignant que ce taux a été donné par les banques octroyant les crédits et que le taux d'échec et de fermeture d'entreprises est très faible. Il ajoute à ce sujet qu'il y a même des promoteurs qui reviennent demander des prêts pour l'extension et renforcement de leurs capacités de production. Il annonce à cette occasion la décision de l'ANSEJ de bloquer tous les dossiers de demande de prêts pour les véhicules de transport, en raison de leur nombre important avec un taux de 70% de l'ensemble des demandes. M. Lamouri a également recommandé aux porteurs de projets de s'orienter vers d'autres créneaux porteurs et plus rentables, et ce, en les mettant en garde sur la saturation du secteur du transport. Le premier responsable de l'ANSEJ au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou a évoqué également le problème du non-respect des délais d'étude des projets qui a atteint 13 400 cas en septembre 2011. L'ANSEJ programme la création de 6 annexes au niveau des daïras éloignées pour rapprocher les services de l'agence des jeunes des zones éloignées, a fait savoir aussi M. Lamouri en réponse à une question soulignant le problème du manque de vulgarisation.