Les exemples sont légions. Le cas de la voie traversant la gare ferroviaire et l'agence de transport routier est assez édifiant. Car, non seulement elle est barrée, temporairement, pour la circulation pour soit disant ne pas gêner les travaux de construction de logements LSP, alors que rien n'empêche les deux de fonctionner, il y a lieu d'ajouter une réelle anarchie sur les lieux. D'abord, il y a une multitude de fourgons de transport intra urbains qui stationnent au pif, au bon vouloir de leurs conducteurs sans aucune organisation. Si ce n'est pas deux files, c'est trois. Imaginons le désordre lorsqu'un des véhicules veut sortir du stationnement. De plus, les trottoirs sont squattés par des revendeurs qui y déposent à même le sol leurs produits. Les piétons ont toutes les peines du monde à accéder à l'autre bout de la voie du fait que la chaussée et les trottoirs sont «occupés» en long et en large. Cet exemple de stationnement anarchique n'est pas unique. Il suffit de se rendre au centre-ville ou à la sortie sud, vers Sour El-Ghozlane, et ouest de l'agglomération, vers Aïn Bessem, pour constater que le stationnement des véhicules de transport se fait au bon vouloir du conducteur provoquant ainsi des bouchons et de longues files de voitures.Le comble, disons-le clairement, est que les agents chargés de l'organisation de la circulation routière, pourtant présents, semblent oisifs.