Les agents de la direction du commerce ont eu pour mission de s'assurer de la conformité des articles vendus aux normes réglementaires fixées par la législation en vigueur. A quelques jours de la rentrée scolaire, les familles assaillent les boutiques et autres étals informels proposant des fournitures scolaires. Un créneau où s'engouffre, à cette période de l'année, une faune d'opportunistes appâtés par les bénéfices substantiels pouvant être engrangés par ce business qu'on dit juteux. Du ressort de la direction du commerce, les commerçants ayant pignon sur rue et dûment identifiés sont dans le collimateur de la direction du commerce qui s'est engagée, dans le cadre de ses missions d'encadrement et de répression des fraudes, à ratisser au mieux ce secteur d'activité. A cet effet, les agents travaillant sur le terrain ont reçu pour mission de vérifier la légalité des transactions commerciales et de celle des domiciliations, sachant que ces dernières sont souvent fictives, et ce dans le but évident d'échapper au fisc. En sus de ce segment des missions qui leur sont dévolues, ces agents doivent également s'assurer de la conformité des fournitures scolaires aux normes règlementaires fixées par la législation en vigueur. En clair, les éléments de la DCP ont pour devoir de faire respecter le cahier des charges et juger que les fournitures proposées ne peuvent porter atteinte à la santé des enfants. Une mission qui n'est pas de tout repos, d'autant que le nombre d'agents du contrôle de la qualité et des pratiques commerciales engagés sur le terrain semble dérisoire au regard de l'étendue des territoires à investir. En dépit de cette lacune, ces derniers affichent pour la première décade du Ramadhan le contrôle d'une unité de production de pâte à modeler et de six importateurs et grossistes en fournitures scolaires. Dans l'attente des résultats d'analyse des prélèvements effectués à ce niveau, ces mêmes agents ont investi, dès le début de cette semaine, le marché du détail. Pour sa part, le service compétent de la sûreté a pour mission de surveiller le marché de l'informel, un business florissant qui ne prend pas une seule ride en raison des prix attractifs pratiqués à ce niveau. Ce qui fait, bien évidemment, les affaires des petites bourses qui représentent en fait la majorité d'une clientèle appauvrie par le chômage et l'érosion du pouvoir d'achat.