Rien ne va plus, d'autant plus qu'encore une fois Aïssa Menadi, le président du club, serait une nouvelle fois revenu sur sa décision de démissionner. «Il n'y a pas plus de démission que de départ des actuels dirigeants. La déclaration du président faite en ce sens à l'issue de la défaite concédée à domicile face au CABBA était destinée à calmer les supporters», a tenu à préciser Nacer Benali, un des membres du bureau usmiste.Sa déclaration est confirmée par l'absence de toute confirmation officielle de la démission de Menadi. Mieux, celui-ci affirme à qui veut l'entendre que le wali de Annaba s'oppose à son départ. Cependant, la situation a atteint le point de non-retour avec la démission officielle de Khaled Lounici, l'actuel entraîneur en titre de l'USM Annaba. Contacté, ce dernier a indiqué : «Je ne peux poursuivre la mission qui m'a été confiée en l'état actuel des choses. Tout autant que les joueurs, je n'ai rien compris à cette situation. Je ne sais pas si le président a vraiment démissionné. Ce dont je suis sûr, c'est que ni lui ni les autres dirigeants ne sont venus sur le terrain durant toute la semaine de préparation de l'équipe. Nous avons été livrés à nous-mêmes et il est impossible dans ces conditions de prétendre à des résultats. J'ai donc décidé de partir après avoir enregistré deux défaites consécutives.» Cependant, si du côté de Menadi et des dirigeants actuels de l'USM Annaba tout est embrouillé, il n'en est pas de même du côté des supporters où l'on se prépare au pire pour les prochains jours. Dans les quartiers et les cités, l'heure est aux propos vindicatifs contre tous ceux qui veulent entraîner le club représentatif du football annabi vers une autre relégation. Les portes fermées du wali devant les représentants des supporters n'arrangent pas la situation. D'autant que des opérateurs économiques se disent prêts à investir dans l'USM Annaba aussitôt confirmé le départ de Menadi et les membres dirigeants actuels. Ce que, du reste, confirme Hamed Abderazak qui se présente comme étant le représentant de ces investisseurs : «Nous ne comprenons pas pourquoi le wali refuse de nous recevoir alors que la situation risque vraiment d'exploser. Je le dis et le répète, les hommes d'affaires que je représente sont disposés à mettre les moyens financiers nécessaires pour acquérir les actions ou mettre l'argent à l'effet de remettre sur les rails l'USM Annaba.»