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"Un Liban sans gouvernement, c'est des risques de guerre civile"
Mustapha Adib. Directeur du Centre d'études stratégiques pour le Moyen-Orient (CESMO), Liban
Publié dans El Watan le 12 - 09 - 2009

Le chef de la majorité parlementaire au Liban, Saâd Hariri, a renoncé à former un gouvernement d'union nationale. Où se situe exactement le blocage ?
D'abord, je voudrais mettre en relief une anomalie typiquement libanaise. En juin dernier, les élections ont donné la majorité aux « Forces du 14 mars » avec à leur tête le leader du camp futur, Saâd Hariri. Dans un système démocratique normal, la majorité parlementaire forme son gouvernement et l'opposition attend la prochaine élection. Ce n'est pas le cas au Liban. On est face à ce que certains appellent une « démocratie consensuelle », où la majorité doit former un gouvernement avec l'opposition pour éviter les affrontements. Cette situation est anormale, c'est un cercle vicieux.
Mais qui bloque la formation du gouvernement ?
Il y a des facteurs internes et d'autres externes. L'opposition chrétienne, dirigée par le général Aoun, réclame des postes clés, le ministère de l'Intérieur et surtout le ministère des Télécommunication pour le gendre de Aoun. Cette dernière doléance avait provoqué des affrontements, car le Hezbollah également dans l'opposition soupçonnant des volontés de contrôler son système de télécommunication.Il y a aussi des facteurs externes. La formation d'un gouvernement au Liban ne peut se faire sans consultation et aval de pays voisins comme la Syrie, l'Arabie Saoudite, voire l'Iran proche du Hezbollah. Un consensus devient alors très difficile.
Un gouvernement avec les personnalités aussi opposées est-il viable ?
Cela n'est pas la meilleure solution démocratique, mais c'est la solution qui ramène le calme dans le pays. Le Hezbollah n'a pas intérêt à ce qu'une explosion intervienne dans le pays, car ce parti a obtenu ce qu'il désirait : participer à un gouvernement d'union nationale avec la possibilité de bloquer les décisions du Conseil des ministres (le tiers bloquant), une loi électorale lui permettant de faire élire ses députés et la nomination au poste de président du Parlement d'un chiite, Nabih Berri, proche du Hezbollah.
Peut-on craindre une guerre de rue avec ce blocage dans les instituions libanaises ?
Pour le moment, je ne le crois pas. Saâd Hariri sera désigné mardi à nouveau Premier ministre, ensuite il va prendre un mois pour former son gouvernement avec de nouvelles discussions.S'il réussit, c'est le calme dans le pays, s'il échoue, il y a un risque certain d'affrontements entre les Forces du 14 mars de Saâd Hariri et la coalition de l'opposition menée par le général chrétien, Michel Aoun, le Hezbollah et Amal, une autre formation chiite. Il faut savoir que les jours qui passent au Liban sans gouvernement augmentent les possibilités de guerre civile dans le pays, Saâd Hariri est condamné à réussir à former son gouvernement.


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