La wilaya a bénéficié d'un quota de 20 médecins spécialistes, en particulier dans les spécialités où l'on enregistre un manque chronique, telles que la cardiologie, la chirurgie et la gynécologie. Pour cette dernière, par exemple, il n'existe que deux praticiens dans l'établissement public qui accueille des dizaines de femmes par jour, provenant de tous les coins de la région. Si cet apport a été accueilli avec un grand soulagement par les gestionnaires et les malades, il risque, cependant, d'être hypothéqué par l'éternel problème de logement auquel est confronté le secteur. Le nouvel hôpital, qui compte 20 logements d'astreinte, ne sera pas opérationnel avant l'été 2010, alors que les anciens établissements, tous en préfabriqué, en sont totalement dépourvus. Des gestionnaires avec lesquels nous nous sommes entretenus misent beaucoup sur cette nouvelle affectation pour combler le déficit enregistré dans certaines spécialités médicales. Il s'agit, pour eux, d'un apport humain important qui contribuera à couvrir les besoins des structures sanitaires et à améliorer la prise en charge des malades. Néanmoins, à défaut d'offrir des logements de fonction, ils lancent un appel aux pouvoirs publics pour pouvoir bénéficier de quotas de logements sociaux devant être affectés à cette catégorie de médecins.