En plus des inondations de novembre 2001, elle est touchée par le séisme de mai 2003 ayant frappé le centre du pays. Sachant que la circonscription en question est caractérisée par un patrimoine immobilier précaire. Après ces deux catastrophes naturelles quelle est la situation de ce patrimoine ? Selon le président de l'APC de Bab El Oued, il est relevé au niveau de la commune en question 14 026 logements. Suite au séisme, 2598 toits ont été réhabilités, 437 sont en cours de réhabilitation. En parallèle, 220 logements sont démolis ou à démolir. Aussi 4000 logements ne sont pas encore expertisés, comme il est décidé suite au séisme de mai 2003. Le même responsable ajoute que le patrimoine immobilier de Bab El Oued appartient à l'OPGI, la régie foncière de la ville d'Alger et des particuliers. Cela dit, le phénomène de constructions illicites en certains espaces d'immeubles (caves et terrasse) est en prolifération. Ce qui porte atteinte à l'ossature de la bâtisse. Aujourd'hui, 120 caves sont aménagées en habitation. Le nombre de terrasses utilisées à cette même fin est de 354. « Des familles ont même signé avec l'OPGI ou des particuliers des contrats de location concernant ces caves et terrasses », indique le même responsable. Notons qu'au début 2003, il est compté à Bab El Oued 13 556 logements parmi lesquels 800 sont déclarés vétustes ou menacent ruine et dont 400 doivent être démolis vu leur état de dégradation avancé. Entre temps, il est enregistré 453 illicites. Il s'agit de mansardes construites sur les terrasses et des réaménagements en logis des buanderies ou sous-sols des immeubles. L'APC ne peut prévoir aucune extension urbaine ou réaliser des projets d'utilité publique à l'exemple des infrastructures hospitalières et scolaires faute d'assiettes de terrain.