Ayant enregistré un grand retard dans sa réalisation, cette crèche, dont la capacité d'accueil est de 120 enfants, n'est pas encore dotée de moyens nécessaires de cuisine, comme elle n'est pas alimentée en gaz naturel. Des mères et des pères d'enfants dans cette ville se demandent combien faudrait-il encore attendre pour pouvoir inscrire leurs progénitures dans cet établissement. Des parents ayant inscrit leurs enfants en des crèches privées dans cette ville, paient jusqu'à 3 000 DA par et mois par enfant. L'on a appris que l'établissement a été attribué dernièrement en location à un soumissionnaire privé à l'issue d'une délibération d'adjudication. Son ouverture ne saurait donc tarder, sitôt son attributaire l'aura équipée et en aura apporté les finitions nécessaires. Nos tentatives de joindre au téléphone des élus pour d'amples informations sont restées vaines. Ainsi, de nombreuses infrastructures sont inscrites et réalisées mais demeurent non opérationnelles, sinon à l'abandon, de nombreuses années après leur livraison, alors que les besoins exprimés par la population sont énormes. C'est le cas notamment des maisons de jeunes, des crèches et des bibliothèques communales.